La chronique de « Merry Gentry , T5: Sous le souffle de Mistral » de Laurell K. Hamilton

Media_httpmultimediaf_gmbuk

« Je suis Merry Gentry. Héritière potentielle du trône de la cour Unseelie. En tentant de prouver a fertilité à ma tante, la Reine de l’Air et des Ténèbres, j’ai réveillé des pouvoirs endormis depuis des siècles. Je ne connais pas mes propres limites, et peut être ne les connaîtrai-je jamais…

Mes gardes et moi sommes arrivés sur le territoire du Roi Sholto…et qui sait si j’en sortirai vivante. »

Mon avis :

Lorsque je l’ai enfin touché après une attente de quelques mois, j’avais l’impression d’avoir patienté des années. Je ne vous explique pas ma déception lorsque j’ai constaté qu’il contenait SEULEMENT 313 pages.

 

(Je vous laisse juger …)

Surtout que nous étions habituées à en tenir le double entre nos mains. Je me suis sentie lésée. Et je me suis dit qu’il ferait à peine quelques heures entre mes mains… Ce qui a été le cas. Ce livre a tout d’un petit plaisir frustrant. Ce fût un enchaînement d’informations et de sentiments qui m’ont laissée sur ma faim au bout de ma lecture.

Laurell commence son tome en nous transportant à peine quelques minutes après le dernier opus. Fidèle à ses habitudes concernant Merry, la trame temporelle est toujours aussi courte. Nous retrouvons Merry en plein rêve mystique qui une fois achevé, ne laisse pas notre héroïne sans rien. Comme toujours, elle ramène de ce monde onirique un petit souvenir…

En plus de devoir gérer un nouveau pouvoir démentiel, elle doit offrir son corps pour redonner vie aux jardins perdus. Mais de qui aura-t-elle besoin pour cette tâche qui s’avérera plus complexe qu’il n’y paraît ? Laurell a laissé un gros indice concernant un des intervenants à cette périlleuse opération pour nos sens… Relisez le titre du tome !

Mais est-ce là le seul défi qu’elle va devoir relever ? Eh bien non !!!! On rencontrera au détour d‘une porte le Roi Sholto dont la beauté n’a d’égale que sa bonté, et quelques gobelins dont les énigmatiques mais combien électrisants frères Fragon et Frêne.

Laurell a su concentrer en quelques pages une source phénoménale d’informations. Son style est toujours aussi percutant même après cinq tomes, on ne se lasse pas d’enchaîner les chapitres. Connaissant le style de l’auteure pour avoir lu les douze tomes d’Anita et les cinq de Merry, je ne serais pas surprise de constater que ce livre est destiné à être un tremplin pour de plus grosses révélations. J’appelle ce type de livre des « livres paliers ».

Ce livre est un vrai régal d’intrigues, de joie et de choix. Je vous souhaite une bonne lecture avec notre charmante Merry mais aussi avec ses gardes à la beauté redoutable.



Editeur : J’ai lu

 – Collection : Darklight 

– Parution : 19 janvier 2011

 –Broché : 313 pages 

– Prix : 8.90 euros

écrit par Pearl