La chronique du roman « Les amants de l’apocalypse » de Joss Ware

Elliott, Quent et Wyatt étaient partis en week-end spéléo. Puis la terre a tremblé. De retour à l’air libre, ils découvrent un monde apocalyptique peuplé de créatures sanguinaires et réalisent que cinquante ans se sont écoulés à leur insu ! Ici, la civilisation a disparu et les hommes sont devenus des proies faciles. Après avoir été attaqué par des gangas, Elliott se découvre des pouvoirs extraordinaires en guérissant une amazone surgie de nulle part. Elle s’appelle Jade et elle va les conduire, lui et ses amis, à Envy, ex-Las Vegas, une colonie de rescapés dominée par les invincibles Etrangers…

Mon avis :

Un livre mélangeant les genres qui pourraient dérouter certains lecteurs. Le décor posé par l’auteure est tiré tout droit de son imagination, il est à l’image du jugement dernier. Plus rien n’existe, seuls quelques hommes ont survécu. Je sais ce que vous allez me dire… que le concept a été largement exploité au cinéma avec entre autres Mad Max et en littérature aussi. Mais là, je vous avoue que Joss a su me transporter jusqu’au bout de son histoire. Au début, l’histoire m’a paru lourde et les événements ne s’enchaînaient pas assez vite pour me passionner. Mais j’ai persisté et j’ai découvert une histoire de survie, de monstres et d’émotions qui n’ont pas été perdus malgré le chaos.

Tout débute avec la rencontre de nos héros et tout particulièrement d’Elliott. Ils se retrouvent au milieu d’un monde complètement ravagé après cinquante ans d’un long sommeil. Alors qu’ils essayaient d’aider des adolescents à sortir des griffes de gangas (Créatures vivant la nuit). Ils font la rencontre d’une femme sortie de l’ombre chevauchant sa monture telle une amazone. Elle sera la clé de cette aventure, tout s’enclenchera avec son apparition. Elle apportera autant de réponses aux questions de nos compères ​que de questions. Elliott verra en cette femme celle qu’il attendait depuis longtemps. Mais quel avenir ont-ils maintenant ? Plus de petites maisons blanches, plus d’enfants jouant dans un petit jardin et plus tellement d’autres choses… La vie telle qu’il la connaissait n’existe plus depuis longtemps, celle-ci est maintenant jonchée de dangers et d’êtres immondes.

Cela paraît difficile de s’adapter à cet environnement qui est maintenant le leur alors qu’ils ont à l’esprit le monde tel qu’il était avant. Pour eux, c’était hier. Mais, je ne vous en dis pas plus et vous laisse dériver à votre guise dans ce récit apocalyptique.

Joss a un style percutant pour ce genre de narration. Elle sait amener le lecteur là où elle veut sans fard et sans fioritures. Un moment de lecture étonnant et agréable…


« L’apocalypse est au commencement de soi puisque la fin précède toute naissance. »

Victor-Lévy Beaulieu


Editeur : J’ai lu 

– Collection : Crépuscule 

– Parution : 13 juillet 2011 

– Broché : 344 pages 

– Prix : 6.90 euros

écrit par Pearl