Entretien avec l’auteure Emilie Witwicki-Barbet

Imgp2100

Emilie Witwicki-Barbet, auteure du roman « Les Insoumis, T1: Demain est un autre monde »   a eu la gentillesse de répondre aux questions de True Blood addict.

 

1/ Est-ce que tu peux te présenter rapidement pour les lecteurs potentiels qui ne te connaîtraient pas encore ?

Je m’appelle Emilie Witwicki-Barbet, j’ai trente ans, je suis mariée et j’ai deux enfants. Je suis enseignante dans une petite école rurale du Nord et je suis passionnée de littérature, fantastique certes, mais aussi les polars, les romans d’aventures et même les contes de fées !

Je fait aussi partie de la Confrérie de l’Imaginaire, une petite association dont le but est de promouvoir la culture sfff, je rédige donc des chroniques de romans pour la confrérie, mais aussi pour des blogs comme bit-lit.com ou vampirisme.com.

2/ Comment est née chez toi l’envie d’écrire un roman?

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé écrire. C’est un moyen d’expression plutôt discret, mais néanmoins percutant. J’ai une imagination débordante et on m’a toujours dit « tu devrais écrire des histoires… » . J’ai donc écrit des poèmes, des nouvelles, mais qui étaient destinés au cercle familial. Avec le temps, j’ai écrits des contes pour mes élèves, puis pour mes enfants. Tous ces écrits avaient toujours un penchant vers le fantastique. Une bonne amie m’a encouragée, ensuite, à développer une idée que j’avais en tête depuis quelques temps déjà. Stephanie est devenue beta lectrice et conseillère littéraire. C’est le coup de pouce dont j’avais besoin !


3/ Qu’est-ce qui t’a décidée à sauter le pas d’être publiée ?

Ma famille a toujours apprécié mes écrits, mais le recul de la famille est parfois discutable, puisque les sentiments qu’on éprouve pour une personne peuvent fausser l’objectivité. Avec Stephanie c’était un peu différent. Son soutien m’ a donc encouragée à écrire une nouvelle pour un appel à textes. La nouvelle a été retenue et publiée dans l’Anthologie Momies, aux Editions Cauchemars.


4/ Comment s’est passée la recherche d’un éditeur ?

Ayant publié aux éditions Cauchemars une première nouvelle, j’ai tout naturellement envoyé mon roman achevé à cette même maison. Le comité de lecture l’a retenu et le livre devait sortir fin 2011. Mais entre temps, la maison d’édition a connu des problèmes et a fermé. Avec les membres de la confrérie, nous avons donc décidé de monter une petite maison d’éditions associative, dont le premier titre paru est donc Les Insoumis. D’autres suivront, mais très peu, puisque nous nous consacrons bénévolement à cette maison, après le travail et la vie de famille.

 

5/ Parle-nous de ton premier livre. Est-ce par celui-ci que tu tentes de te faire un nom ?

Les Insoumis, c’est tout à fait moi ! On y retrouve ce que j’aime plus que tout au monde, comme ce que je déteste par-dessus tout. C’est mon premier roman, et j’espère bien le premier d’une longue liste. Mais je ne cherche pas forcément à me faire un nom, je serai par contre très heureuse qu’on retienne le titre des Insoumis ! Je suis ravie de voir que le livre a plu aux lecteurs qui l’ont déjà eu entre les mains, et j’espère qu’ils trouveront encore un attrait pour les autres choses que j’écrirais.

 

6/ As-tu de nouveaux projets en ce moment?

 

Je poursuis la rédaction des tomes 2 et 3 de Demain est un autre monde. Le tome 2, les Révoltés, montrera la montée en puissance de la résistance des Insoumis. Le tome 3, Flash Back, marquera un retour au source et dévoilera les mystères de l’enfance d’Adam, avec pour personnages centraux, cette fois, Joseph et Margot.Je pense beaucoup à un roman sur le voyage dans le temps, le scénario est déjà bien engagé et la rédaction ne devrait plus tarder.Enfin, je publierai une nouvelle dans l’Anthologie « ils ne devaient pas s’Aimer », chez Val Sombre Editions en 2012.


7/ Pourquoi avoir choisi ce genre ?

Le fantastique donne à chacun le champ libre pour exaucer ses vœux les plus fous. J’aime beaucoup être très réaliste, en instillant juste un détail fantastique, de manière à ce que l’on puisse se dire «  Et si c’était vrai ».

 

8/ Pour tes écrits, où cherches-tu ton inspiration ?

Mon enfance et ma famille sont une grande source d’inspiration. J’y puise les noms, les caractères, les passions… L’actualité et l’histoire sont aussi de bonnes sources d’inspiration. Il est facile ensuite, avec le fantastique, de développer des allégories et des fléaux.

9/ En tant qu’auteure, tu aurais aimé écrire quel roman ?

Sans doute le Fléau de Stephen King. J’adore la représentation du bien et du mal que King développe.

 

10/ D’ailleurs, es-tu en premier lieu une lectrice ou as-tu toujours été auteure ?

Je suis une grande lectrice. Je ne conçois pas de m’endormir sans lire quelques pages, je lis dès que je n’ai rien d’autre à faire. Le train, les salles d’attente…J’ai été séduite par de nombreux auteurs, de Jack London et Jules Verne pour le côté aventurier et visionnaire à Margaret Mitchell pour la complexité des personnages en passant par Stoker ou Stephen King pour la créativité.


11/ Quel(s) conseil(s) voudrais-tu donner aux auteurs débutants ?

Je suis assez mal placée moi-même pour donner des conseils, je débute tout autant, mais je pense que l’essentiel est avant tout de prendre du plaisir. Si on aime ce que l’on écrit, on sera fier de soi, ce qui est déjà une grande chose.

 

12/Quel métier tu rêvais de faire étant enfant?

Je n’en ai aucune idée. Le journalisme m’a traversé l’esprit à l’adolescence, mais l’enseignement s’est imposé à moi après un job d’étudiant dans une école primaire.

 

13/ Tu lis quoi en ce moment ?

Je lis Immortel, de Claire Walleart Muller, c’est plutôt pas mal du tout !


14/ Par quoi souhaiterais-tu terminer par cet entretien ?

Par un merci ! A toi pour cette sympathique interview, aux lecteurs pour m’avoir accompagnée dans ces lignes, à ceux qui ont lu ou liront les Insoumis et aux membres de la confrérie qui ont fait que le rêve devienne réalité. Restez connectés sur http://valsombre-editions.fr.gd pour découvrir les talents à venir de notre maison !


Merci à Emilie . 


La chronique de son roman