Entretien avec l’auteure Cécilia Correia

Ccilia

Cécilia Correia, auteure de la saga « La Guilde de Nod « parut chez Rebelle Editions, a eu la gentillesse de répondre aux questions de True Blood addict.

 

 1/Est-ce que tu peux te présenter rapidement pour les lecteurs potentiels qui ne te connaîtraient pas encore ? 

 

 Je m’appelle Cécilia Correia, j’ai 33 ans et je suis originaire de Toulouse, belle ville rose, citée des violettes, si bien chantée par le regretté Nougaro… Mon premier roman, qui est également le premier Tome d’une trilogie, La guilde de Nod, vient de paraître chez Rebelle Editions. Ça tombe bien, je suis une rebelle dans l’âme…

 

2/ Comment est née chez toi l’envie d’écrire un roman? 

 

 C’est venu comme ça, sur un coup de tête. Les mots trottaient quelque part dans mes méninges, alors il me fallait les coucher sur le papier ; une attraction irrésistible, qui depuis ne me quitte plus. J’ai bien écrit quelques bribes de poésies sur mes cahiers d’adolescente entre deux dessins griffonnés, surtout pendant les longues heures d’étude, mais guère plus. Personne ne devait les lire, c’était, pour ainsi dire, mon jardin secret. La Guilde est pour moi le véritable premier texte que j’ai rédigé. C’est venu tout naturellement, comme si une muse me dictait chaque phrase, chaque mot et chaque syllabe. J’ai laissé parler mon cœur. J’avais surtout envie de partager avec les autres une histoire, juste pour les faire rêver.

 

3/ Qu’est-ce qui t’a décidée à sauter le pas d’être publiée ? 

 

 Eh bien, j’ai commencé la Guilde avec cet objectif-là. C’était une sorte de challenge que je m’étais imposée dès le départ. Même si je devais rester réaliste, je ne pouvais m’empêcher de me dire qu’un jour, je réussirai. C’est cette volonté qui m’anime tous les jours, qui me dit qu’il faut aller de l’avant, coûte que coûte.

 

4/ Comment s’est passé la recherche d’un éditeur ? 

 

Ç’a été assez rapide. J’ai terminé mes premières corrections et je l’ai envoyé à un éditeur, le seul en fait. Rebelle venait d’ouvrir ses portes, j’avais envie de tenter l’aventure avec une équipe dynamique, sérieuse, qui a le même désir que moi d’aller de l’avant. Aujourd’hui, je ne regrette absolument pas ce choix.

 

5/ Parle-nous de ton premier livre. De son univers, de ses personnages.

 

La Guilde de Nod est avant tout une aventure épique onirique, mais aussi un voyage au cœur même d’une vision imaginaire de la création du vampire. Car cette histoire parle bien de création, sinon elle ne s’appellerait pas genèse… Le début vous plonge dans l’obscure Londres victorienne et ses secrets. On y découvre Lily, jeune et fragile femme qui refuse le destin que son père lui a imposé. Guillaume, un vampire noyé dans le chagrin et la solitude, croisera sa route et ensemble, ils partiront en quête de la vérité sur la nature étrange de Lily et de son lien la rattachant à une terrible malédiction. Sur la route, ils seront aidés par Marcus, vampire Mage de la lignée de l’Alchimie : un brillant inventeur de machines toutes aussi étonnantes les unes que les autres, mais également un guerrier aussi rusé et qu’intrépide. Cependant, l’aventure sera parcourue d’embûches : démons, mercenaires, mystérieuse confrérie de prêtres chasseurs de vampires. L’amour, l’envie et la jalousie tourmenteront les personnages, les souvenirs déchirants du passé seront d’autant plus d’étapes douloureuses à franchir. Ce roman est un mélange de Mythologie, Aventure, Magie et Steampunk. La Guilde, je l’espère, va vous faire rêver.

 

6/Si tu étais un personnage de ton roman, lequel serais-tu? Et pourquoi?

 

 Sans aucune hésitation : Marcus. Bon, Ok, je suis loin de ressembler à un guerrier gigantesque tout en muscle, et surtout, je ne suis pas un homme. Mais Marcus est tellement attachant ! En vérité, je pense que c’est surtout parce que nous avons le même humour… 

 

7/ As-tu de nouveaux projets en ce moment? 

 

Oui, je suis une vraie locomotive, mon cerveau bouillonne tant que, parfois, il me faudrait cesser d’alimenter la chaudière, juste le temps que piquer un petit roupillon… Je travaille sur un nouveau roman, plutôt branché Bit-lit, mais un Bit-lit « à la française ! », le tout agrémenté (oui, je l’avoue) d’une sacrée dose d’humour… Ensuite, et bien, il me faut trouver le bouton off de la machine à imaginer (ou alors être en rupture totale de charbon), parce que j’ai pleins d’idées, beaucoup trop, en fait, en comparaison du temps que m’impose ce sacré Chronos ! (pirates, anges, dragons et enchanteurs…) Bien entendu, je rassure les lecteurs de la Guilde (j’ai déjà reçu des menaces, les maîtres-chanteurs se reconnaitront…), la suite sera programmée pour le début d’année prochaine. Désolée pour la Team Marcus, vous vous en remettrez les filles… il vous faudra attendre pour retrouver la « vieille chaussette ». 

 

8/ Pourquoi avoir choisi ce genre ?

 

 Tout simplement parce que c’est le genre que j’aime lire, et celui avec lequel je suis le plus à l’aise.

 

9/ Pour tes écrits, où cherches-tu ton inspiration ?

 

 Un peu partout, au fil de mes recherches, dans la mythologie, le cinéma, la lecture, mais aussi dans mes rêves.

 

10/ En tant qu’auteure, tu aurais aimé écrire quel roman ? 

 

 Je ne sais pas, je trouve la question difficile. Sans doute une œuvre de Jules Vernes, pourquoi pas, le tour du monde en quatre-vingts jours.

 

11/ D’ailleurs, es-tu en premier lieu une lectrice ou as-tu toujours été auteure ? 

 

 Cela risque de surprendre, mais je suis loin d’être une dévoreuse de livre, la passion m’est venue très tard. Je pense que je suis donc avant tout une auteure.

 

12/ Quel(s) conseil(s) voudrais-tu donner aux auteurs débutants ? 

 

 La persévérance est la meilleure des qualités, mais également bannir toutes les idées négatives et défaitistes. Ensuite : La bêta-lecture ! (Je sais que pour certains c’est une véritable torture, mais elle est essentielle). Faites-vous bêta-lire et bêta-lisez les autres, c’est la meilleure solution pour progresser. Je conseille vivement certains forums comme Cocyclics. (Pas de pub ? Trop tard !)

 

13/Quel métier tu rêvais de faire étant enfant ? 

 

La profession que j’exerce actuellement, l’une des plus belles : soigner les gens. L’écriture est également une manière de soigner, de faire oublier les tracas du quotidien aux lecteurs. Faire ce métier à plein temps ne me déplairait pas.

 

14/ Tu lis quoi en ce moment ? 

 

Plusieurs choses : je lis trois romans en même temps (quand je parlais de locomotive, j’aurai mieux fait de dire que celle si carburait au Kérosène…) : Les Scarifiés de China Miéville. (j’ai des envies de pirates en ce moment, allez savoir pourquoi…) Tarots Divins d’Aurélie Mendonça. Le premier tome de l’Évangile de Damnés d’Alick.

 

15/ Par quoi souhaiterais-tu terminer par cet entretien ?

 

Par un grand merci à l’équipe de True blood Addict pour cette interview.

 

Merci à Cécilia, vous pouvez retrouver son univers sur sa page facebook, sur son site et vous avez également ma chronique ici sur son premier roman.