La chronique sur le roman » Sans honte, une aventure d’Alexia Tarabotti » (T3)

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(Risque de spoiler si vous n’avez pas lu le tome précédent)

Lady Alexia Woolsey est indiscutablement le scandale de la saison londonienne.

Après les événements survenus en Écosse, elle est retournée vivre chez ses parents. La reine Victoria l’a exclue du Cabinet fantôme, et la seule personne qui pourrait donner une explication à sa délicate condition actuelle, Lord Akeldama, a inopinément quitté la ville. Pour couronner le tout, Alexia découvre que les vampires de Londres ont juré sa mort.
Tandis que Lord Maccon met toute son énergie à boire, et que le Professeur Lyall tente désespérément de maintenir la cohésion au sein de la meute Woolsey, Alexia s’enfuit en Italie à la recherche des mystérieux Templiers. Ils sont les seuls à pouvoir l’aider. Mais ils pourraient aussi s’avérer pires que les vampires. Surtout armés de pesto.

Il est sorti le 18 avril 2012 aux Editions Orbit, 320 pages, 16,90€

Mon avis:

Une lecture jubilatoire !

La plume de Gail Carriger est toujours aussi unique, accrocheuse et délectable. Ce fut un bonheur de retrouver l’humour, les réparties spirituelles des héros et l’univers steampunk à l’époque victorienne de notre auteure… On est de nouveau sous le charme de cette saga, on ne s’en lasse pas ! L’atmosphère est électrique et pétulante. Le scénario est parfait avec une bonne dynamique, et l’intrigue est habillement menée entre romantisme, actions, rebondissements, créatures surnaturelles et inventions extraordinaires.

Comme toujours Alexia vivra une aventure trépidante où nombre de personnes veulent sa mort. Quant à Lord Maccon, il embrasse une nouvelle et glorieuse carrière d’alcoolique au formol, et ça vaut le détour !

Notre « sans âme » se retrouve au milieu du scandale du siècle grâce à son bourru de mari. Armée de sa fidèle ombrelle, elle n’a pas d’autre choix que d’aller en Italie pour rencontrer les mystérieux Templiers pour apporter la preuve que son désagrément embryonnaire est bien dû à Lord Maccon. Elle partira dans cette expédition avec Mr Floote ainsi que Mme Lefoux.

Bien évidement, il s’en suivra tout un tas de péripéties entre coccinelles tueuses, pesto et vampires. De plus, elle se heurtera à un accueil hostile à Florence. Pendant que Alexia cherche des réponses sur son état, à Londres, notre pauvre professeur Lyall n’est pas en reste au niveau ennuis. Effectivement, vu que son alpha est hors service, c’est à lui qu’incombe de garder la cohésion au sein de la meute, de s’occuper de la BUR et de faire face à l’étrange disparition de Lord Akeldama et de ses drones.

Dans cet opus, on revoit beaucoup d’anciens personnages, mais des nouveaux font leur apparition, ce qui fait que l’on ne s’ennuie pas une minute et que ça apporte de la fraîcheur. Ils sont convaincants, fascinants, excentriques et parfois inquiétants.

Le bêta de notre loup-garou préféré tient un rôle beaucoup plus important dans cette histoire, c’est passionnant de faire réellement sa connaissance.

On a vraiment apprécié tous les protagonistes avec leurs esprits mordants, amusants et leurs dialogues pleins de malice. En outre, Gail Carriger étoffe sa mythologie complexe et captivante. D’ailleurs, les réponses que l’on obtient à la fin de « Sans honte » piquent notre curiosité quant à la nature du désagrément fœtal, cela aura certainement des répercussions intéressantes sur le prochain tome.


Pour conclure :

Une fois de plus Gail Carriger ne nous a pas deçu. C’est une saga remplie de verves, d’exploits et d’énigmes. Ce fut une lecture divertissante et charmante avec des personnages hauts en couleur et délicieux. Chaque livre de Gail Carriger est comme une tasse de thé doux, chaud au goût subtil qui titille vos papilles… Vivement la suite !