La chronique sur le roman « Code Aztec » de Stephen Cole

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Jonah Wish, hacker génial, fait partie de l’élite des jeunes cambrioleurs recrutés par le mystérieux Nathaniel Coldhardt. Leur mission : infiltrer un complexe militaire de haute sécurité en pleine forêt Guatémaltèque et y dérober une précieuse épée que Coldhardt veut à tout prix. Mais l’opération tourne mal : l’épée a disparu, Tye est kidnappée. Qui l’a enlevée ? Son enlèvement a-t-il un rapport avec l’épée ? C’est ce que Jonah et ses amis vont devoir découvrir au plus vite dans une course-poursuite qui les mènera du Guatemala aux jungles mexicaines…

Il est sorti le 2 mai 2012 aux Editions Albin Michel Wiz, 392 pages, 16,50€

Mon avis:

Un roman très sympathique !

Le style de Stephen Cole est fluide, vivant, visuel et agréable. L’ambiance est sombre et mystérieuse avec un scénario plausible, accrocheur et bien ficelé. Le rythme est soutenu. On va d’action en action, on ne s’ennuie pas une minute. On est happé par cet univers de criminels, de cambrioleurs et de pouvoir. Dans « Code Aztec », on suit cinq adolescents qui ont tous des talents particuliers et qui ont été recrutés par un escroc renommé, collectionneur d’art et maître de la planification, Monsieur Nathaniel Coldhart. Il a sorti ces jeunes de prison pour qu’ils soient à son service. Leur nouvel objectif les plongera dans l’histoire fascinante et terrifiante du peuple aztèque. Ils doivent voler un artefact très ancien : l’épée de Cortés. Pour cela, ils voyageront dans les paysages luxuriants et hostiles du Guatemala. Mais leur mission ne se déroulera pas comme prévu, ils feront face à de nombreux problèmes : enlèvement de l’un des leurs, une secte de prêtre aztèque et des armes biologiques et nucléaires. Autant dire que ça ne va pas être de tout repos pour nos héros. L’auteur nous entraîne au centre de combat, de complot, de trahison et de mysticisme avec une touche de romance et d’humour pour alléger le tout.

En ce qui concerne les protagonistes, ils sont attachants et intrigants bien définis et uniques. Ils sont complémentaires et on apprécie leur cohésion ainsi que leurs dialogues intelligents et pleins de malice. On a eu plaisir à suivre ces caractères variés tout au long de l’aventure et également leurs façons de gérer les différentes situations plus ou moins dangereuses qui se présentent à eux. De plus, bien qu’ils soient assez jeunes, on leur a trouvé une certaine maturité qui est agréable et qui s’explique par leur passé.Quant aux antagonistes, ils sont parfaits et crédibles dans leurs rôles de mauvais et de fanatique.


Pour conclure :

« Code Aztec » est un roman trépidant et divertissant avec exploits, énigmes, légèreté et amour. Stephen Cole nous emmène en pleine forêt tropicale sous fond de prophétie Maya et de déesse de la vie, de la mort et de la résurrection où le courage est le maître mot. On baigne dans une atmosphère ésotérique et de crime contre l’humanité. Ce fut une lecture séduisante et on lira avec plaisir la suite.

À noter qu’il s’agit d’un tome 2, mais qui peut se bouquiner indépendamment du premier. N’ayant pas lu le premier opus, je peux vous affirmer que ça ne gêne en rien la bonne compréhension de l’histoire, car il y a des rappels du premier tome notamment sur les personnages.