La chronique du roman « Dublin Street » de Samantah Young

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Quand Jocelyn Butler pénètre dans le magnifique appartement de Dublin Street, elle croit vivre un rêve. Un cadre somptueux, un quartier agréable d’Édimbourg, et une future colocataire des plus adorables. Son frère en revanche… Beau comme un dieu mais aussi arrogant que déstabilisant, Braden Carmichael fait voler en éclats son fragile équilibre. Car en plaquant tout pour venir s’installer en Écosse, la jeune femme espérait laisser derrière elle son passé tragique…

Il sort le 10 juillet 2013 aux Editions J’ai lu, 408 pages, 13€.

Mon avis:

L’écriture de Samantha Young est simple, efficace, addictive et évocatrice de sensations intenses. On se retrouve empêtré dès les premières pages dans les filets de l’auteure, jusqu’au dénouement qui nous laisse un sourire plaqué sur le visage. L’atmosphère est légère, tout en étant un peu mélancolique par moments. 

L’auteure nous emmène aisément dans son univers placé sous le signe du deuil, de la reconstruction et du désir. On traverse toute une série d’émotions fortes, et Samantha Young a parfaitement su nous les faire ressentir. J’ai ri, pleuré, soupiré de bonheur et vibré avec les personnages. On est émotionnellement investi.

De plus, elle a trouvé le bon équilibre et jongle facilement entre scènes cocasse, sensuelle ou émouvante. Cela apporte son lot de rebondissements et de révélations.

Quant à l’intrigue, elle n’est certes pas très innovante, mais si magnifiquement écrite qu’on oublie vite le côté déjà-vu. Néanmoins, sous la romance se cache un thème un peu plus douloureux, mais qui est porteur d’un joli message d’espoir, sur comment revivre avec un passé tragique.

En ce qui concerne les protagonistes, ils sont touchants, plaisants, étoffés et authentiques, accompagnés de personnages secondaires tout aussi passionnants. C’est un vrai délice de les suivre.

Jocelyn alias Joss est une jeune femme qui a du mal à se libérer de son passé. Elle est forte, indépendante bien qu’elle redoute la solitude. Au fil des années, Joss s’est forgée une carapace contre la souffrance de perdre ceux qu’elle aime. De ce fait, elle ne s’implique avec personne, ce qui peut lui donner des airs froids et détachés. Mais l’auteure nous offre des flashbacks du passé de Joss, ce qui nous permet de bien comprendre ses traumatismes et de la cerner.

Mais tout basculera le jour où elle emménagera dans un appartement luxueux sur Dublin Street en colocation avec Ellie Carmichael. Elle est enjouée, douce, bavarde et a un frère dès plus charismatiques. 

Dès qu’elle voit ce dernier, elle se sent immédiatement attirée par lui, mais elle a peur des sentiments qu’il fait naître en elle.

À partir de ce moment, nous les suivons dans leur jeu de séduction. On les voit s’apprivoiser entre tendresse, crises et caresses enflammées. Le chemin est sinueux et houleux, et Joss devra affronter ses démons intérieurs pour donner une chance à Braden Carmichael qui, sous ses airs intimidants, se trouve être taquin, tendre et compréhensif et même si un brin possessif. 

C’est un couple qui fonctionne bien, qui se complète, qui trouvera la force d’avancer et de faire face aux obstacles.

Pour conclure :

« Dublin Street » est une comédie romantique émouvante, sexy et divertissante. Tout y est bien ficelé, c’est une très jolie histoire d’amour et d’amitié qui ne peut pas vous laisser indifférent.

Alors, laissez vous tenter par cette romance qui saura en séduire plus d’un, vous ne le regretterez pas.

À ne surtout pas manquer, je l’ai dévoré, adoré, c’est un coup de cœur !