La chronique du roman « Le dernier apprenti sorcier, Tome 1 : Les rivières de Londres » de Ben Aaronovitch

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L’agent Peter Grant ne croyait pas aux fantômes, jusqu’au jour où un étrange personnage lui affirme avoir assisté au meurtre sur lequel il enquête. Un témoin providentiel… s’il n’était mort depuis plus d’un siècle !

Et Peter n’est pas au bout de ses surprises : recruté par l’énigmatique inspecteur Nightingale, il intègre l’unité de la police londonienne chargée des affaires surnaturelles. Au programme, traquer vampires, sorcières et autres créatures de la nuit ; faire respecter les divers accords passés entre les forces occultes de Londres ; réconcilier les divinités qui se partagent la Tamise, sans devenir esclave de leurs charmes ; et bien sûr apprendre le latin, le grec ancien et une montagne d’incantations bizarre et pour le moins rébarbatives. Peter doit en passer par là, s’il veut un jour devenir à son tour le dernier sorcier de Londres…

Edition J’ai Lu, collection Nouveaux Millénaires. Sorti le 14 mars 2012. 380 pages. 18,50€

Mon avis :

Peter Grant est un jeune officier de police qui termine sa deuxième année. Alors qu’il surveille une scène de crime, il entre en contact avec un fantôme qui se dit témoin du meurtre. Suite à cette rencontre, l’agent Grant est affecté aux affaires surnaturelles sous la supervision de l’inspecteur Nightingale dont il devient l’apprenti.

Peter doit ainsi mener l’enquête sur ce meurtre ainsi que sur d’autres événements qui semblent lui être liés mais il doit également entamer sa formation de sorcier. Il peut compter sur le soutien de Lesley sa collègue qui travaille pour la section criminelle et sur Beverley, fille de Mama Tamise et créature pas totalement humaine.

Le style de Ben Aaronovitch est un peu lourd. Beaucoup de descriptions historiques et géographiques alourdissent le récit (du moins pour tous ceux qui ne connaissent pas Londres comme leur poche). De même que les références théâtrales ou musicales ne m’ont guerre été utiles car, pour la plupart, totalement inconnues de mon répertoire. La multiplications des personnages, des références, des lieux laisse une impression de fouillis. Après avoir refermé le livre, je ne sais plus vraiment à qu’elle époque l’intrigue à lieu ni quels sont les tenants et les aboutissants de l’histoire.

L’intrigue est donc assez confuse. Elle mêle un peu trop de protagonistes,de lieux. Malgré tout, l’auteur sait maintenir notre intérêt en brouillant les pistes.

L’ambiance du récit est plutôt agitée, conforme à l’idée que l’on se fait de la vie dans la capitale du Royaume-Uni.

Peter est un jeune métisse qui découvre la magie. Il se met de bonne grâce au service de Nightingale et accepte de travailler sans relâche pour devenir un sorcier. J’ai trouvé ce personnage un peu fade. Il est trop docile, il accepte beaucoup trop facilement que le surnaturel existe. Son attirance pour les jeunes femmes qui l’entourent fait un peu cliché.

Les autres personnages sont moins étoffés. Je suppose que les opus suivants permettront de les découvrir plus amplement.

Pour conclure :

Un récit un peu lourd mais à la lecture finalement assez facile. Peut-être que j’accrocherais mieux avec le tome 2…

Ecrit par Jessyca