La chronique du roman « Mystic city, livre1 » de Theo Lawrence

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Aria Rose, la plus jeune héritière d’une des deux plus puissantes familles rivales de Mystic City, se retrouve promise à Thomas Foster, le fils des pires ennemis de ses parents. Leur union est sensée mettre fin à des décennies de vendetta politique, et réunir les habitants des Aeries, la classe dominante de la ville, contre les Mystiques bannis qui errent et fomentent dans ses bas-fonds.
Mais Aria ne se souvient pas être tombée amoureuse de Thomas ; de fait : elle se réveille un matin avec de grandes zones d’ombres dans sa mémoire. Et elle ne parvient pas à comprendre pourquoi ses parents auraient accepter de s’unir aux Foster en premier lieu. Quand Aria rencontre Hunter, un rebelle et séduisant Mystique des bas-fonds, elle commence à retrouver des bribes de souvenirs, et comprend qu’il détient la clé de son passé.
Les choix qu’elle sera amenée à faire sauveront ou condamneront la ville – et sa propre existence.

Il est sorti le 2 janvier 2014 aux Editions Pocket Jeunesse.

Mon avis:

La couverture et le résumé, plus qu’alléchants, m’avaient vraiment donné envie de découvrir cette histoire, étant une grande fan de Roméo et Juliette. Malheureusement pour moi, ce fut une lecture en demi-teinte.

La plume de Theo Lawrence est agréable, entraînante et visuelle. Ce qui m’a facilement plongée dans cet univers obscur aux enjeux politiques empreints de magie.

La construction du monde est ce que j’ai préféré dans le roman, même s’il y a quelques bémols.

On se retrouve dans le futur dans un New York à moitié sous l’eau suite au réchauffement climatique. La ville subsiste grâce à la magie prise des Mystiques. Ce sont des êtres humains dotés de pourvoir puissants et divers. Le fait qu’ils soient drainés permet au gouvernement (les riches) de les canaliser et éviter toute rébellion.

Car, ces personnes sont le rebut de la société et vivent dans les basfonds dans la pauvreté et la saleté.

Mais, malgré tout la menace gronde…

J’avoue que cet univers est inventif et intéressant. J’ai été vite embraquée. Toutefois, certaines zones demeurent floues comme le folklore qui entoure les Mystiques, j’aurais aimé que celui-ci soit plus exploité. Du coup, je reste avec des questions sans réponses.

Parlons du récit.

Aria Rose est l’héritière d’une des plus puissantes familles de Mystic City. On fait sa connaissance alors qu’elle est à l’hôpital suite à une overdose de drogue. On s’aperçoit qu’elle a subi une perte de mémoire partielle. Cependant, ses parents l’aident à se souvenir, ils lui disent qu’elle va bientôt épouser Thomas Foster, son grand amour et fils de leurs ennemis jurés. Néanmoins, Aria, ne se rappelle de rien, ni de l’avoir rencontré et encore moins d’en être tombé amoureuse.

Mais au fil des jours, Aria commence à recouvrer la mémoire, des sentiments bizarres la tenaillent, doute, peur ? Et ces derniers s’intensifient lorsqu’elle fera la connaissance d’un rebelle passionné Hunter…

Dès lors, elle part en quête de vérité. Elle se retrouvera au milieu d’une conspiration qui la dépasse et elle devra choisir un camp.

J’avoue que l’intrigue a été très longue à démarrer. Il m’a fallu arriver au dernier tiers pour enfin être captivée et avoir de l’action et des rebondissements. Le début a été assez répétitif et ennuyeux. Il y a également certaines scènes que j’ai estimées trop tirées par les cheveux et pas très cohérentes.

De plus, j’ai trouvé le complot politique, bien que sombre, un peu simpliste. C’est sans grand suspense. De même, que c’est dommage que celui-ci prenne le pas sur la romance.

En ce qui concerne les protagonistes, ils sont peu profonds, un peu plats et aucun ne se distingue réellement. Aria est relativement naïve et met du temps (trop) à percuter. De ce fait, elle m’a parue peu attachante.

Quant à Hunter, c’est le plus attractif, mais manque de développement. J’aurais apprécié avoir son point de vue.

Pour conclure :

« Mystic City » est une dystopie qui a montré un réel potentiel à la fin, mais qui ne m’a pas complètement séduite. C’est un livre qui peut devenir captivant si cela est plus exploité et moins simpliste. En tout cas, je ne pense pas que la romance soit la trame principale dans cette saga…

À voir ce que donne la suite qui a l’air, de prime abord, plus énergique.

À noter que le second opus sort en 2015.