La chronique du roman « Ce si joli trouble » de Cora Carmack

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Ce soir, veille de sa rentrée en cursus théâtre à l’Universtité, Bliss Edward, toujours vierge, a décidé de passer à l’acte.
La chance semble être de son côté puisque, dans un bar, elle fait la connaissance du très séduisant Garrick. Entre eux, le courant passe aussitôt. Sensible et attentionné, Garrick semble être le candidat idéal pour une première fois.
Mais au dernier moment, alors que le plus dur est fait, Bliss est prise de panique et s’enfuit.
L’histoire aurait pu rester sans suite, et l’humiliation vite oubliée, si le lendemain, Bliss n’était retombée sur lui, qui n’est autre que son nouveau prof de comédie…
Manifestement, Bliss devra attendre un peu avant sa première fois…

Il est sorti le 22 mai 2014 aux Editions La Martinière fiction, 14.90€.

Mon avis:

Bliss Edwards, 22 ans, est en dernière année de fac et elle est toujours vierge au grand dam de sa copine, kels. Un soir, elle décide d’y remédier. Bliss sort avec Kels dans un bar où elle fera la rencontre d’un anglais très sexy.

C’est le candidat idéal, et elle est bien déterminée à mener sa mission. Seulement voilà, au moment fatidique, à bout de nerfs, parce que l’idée d’avoir des relations sexuelles la terrifie, elle s’enfuit de chez elle, en laissant le bel étalon nu comme un ver dans sa chambre.

Pensant ne jamais le revoir, Bliss essaye d’oublier cet instant de honte. Mais voilà, le destin en a décidé autrement, car son aventure, désastreuse et sans lendemain, se retrouve être son professeur de théâtre…

La plume de Cora Carmack est agréable et fluide. Le rythme est rapide, même s’il y a peu d’action. L’auteure sait garder la curiosité du lecteur éveillé.

En ce qui concerne l’intrigue, elle est simple, pas très originale, avec pour thème un sujet vieux comme le monde : l’amour interdit entre un professeur et son étudiante. Néanmoins, cela est bien exécuté et on se laisse facilement transporter par les émotions intenses de notre duo, qui oscille entre tendresse, passion et confusion. Car bien qu’ils tentent de garder leurs sentiments sous contrôle ,vu leur situation, cela se révèlera ardu.

En outre, Cora Carmack passe un message subtil sur la sexualité. Celui d’attendre la bonne personne et être sur de soi pour sauter le pas, plutôt que de faire comme les autres pour rentrer dans la norme, quitte à ce que cette première fois ne soit pas terrible.

Pour ce qui est des protagonistes, ils sont plaisants et attachants, bien que peu étoffés.

Bliss est une jeune femme très cérébrale qui laisse peu de place à la folie et à la spontanéité. J’avoue que par moment je l’ai trouvé un peu immature pour 22 ans.

Mais sa rencontre avec Garrick changera la donne, il fera rentrer la passion à l’état pur dans sa vie.

Quant à Garrick, c’est l’homme parfait, peut-être un peu trop d’ailleurs. Il est doux, patient et il est prêt à tout par amour.

Du côté des personnages secondaires, j’ai adoré Kels et Cade. Les amis de Bliss feront tout pour l’aider à repousser ses limites, mais ils seront présents quand elle en aura besoin.

Pour conclure :

« Ce si joli trouble » est une romance mignonne, drôle qui coule toute seule sans obstacle majeur.

C’est léger et distrayant, une lecture idéale et sans prise de tête pour cet été.

Je lirai avec plaisir le second opus qui sort en octobre 2014 et qui se concentrera sur Cade.