La chronique du roman « Emergency, t2: Baiser nocturne » de Cassie Alexander

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« Après une petite parenthèse vampirique, j’ai pu reprendre du service au Y4. Le jour où un vieil homme s’est fait renverser devant l’hôpital, je me suis précipitée pour lui porter secours, ce qui, jusque-là, entre dans mes prérogatives d’infirmière. Ce n’est que lorsque mon patient a commencé à se couvrir de fourrure que j’ai compris que quelque chose clochait : la victime est un loup-garou, et pas n’importe lequel ! S’il ne s’en sort pas, il n’est pas impossible que je me retrouve une fois de plus dans le pétrin… »

Il est sorti le 27 août 2014 aux Editions J’ai lu, 8.90€.

Mon avis:

Nous voici de retour dans une aventure de l’infirmière Edie Spence qui suite à un chantage s’est retrouvée dans le service Y4 qui s’occupe des êtres paranormaux. Une fois de plus, elle se tombera dans un tas d’ennui ou se mélange querelle intestine entre vampires, une guerre de pouvoir entre garous, et ses problèmes de cœur et familiaux.

Autant vous dire que sa vie est loin d’être de tout repos…

Le style de Cassie Alexander est simple et agréable accompagné d’un rythme régulier, même si certains passages sont fatiguant et le peu de scène d’action trop rapide.

Pour ce qui est de l’univers, il est égal au premier tome. Le monde hospitalier demeure restreint. On n’aperçoit quasi rien de sa fonctionnalité et de ce qu’il s’y passe. Et, à mon grand regret les Ombres ne sont pas plus exploité voir quasi absente… Aucune grande révélation.

Toutefois, on en apprend plus sur la société des loups-garous, sur leurs lois et leurs origines. C’est assez sympathique.

Pour ce qui est de l’intrigue, elle est maladroitement menée. Elle est décousue, manque de détail et ça part dans tous les sens. De plus, je trouve dommage cette surenchère de catastrophe. Quant à la scène de sexe, elle est sortie de nulle part. On dirait qu’elle est là, car il en fallait une… ça n’a ni queue ni tête.

Du côté des protagonistes, ils sont plaisants, mais peu développés. On retrouve tous ceux du premier opus, plus des nouveaux, notamment les loups-garous. Quant au grand-père allemand que j’avais bien apprécié dans le premier tome, c’est devenu du grand n’importe quoi, c’est abracadabrant.

Quant à notre héroïne, je dirais qu’elle est presque égale à elle même. Elle demeure le paillasson de tout le monde, elle reste faible de caractère, bien que parfois elle se rebelle doucement.

D’autre part, je l’ai trouvé très énervante sur son apitoiement sur sa séparation avec son zombie. Ce n’est pas crédible cet acharnement à se lamenter. Edie prend toujours les mauvaises décisions et n’apprend pas de ses erreurs passées.

Pour conclure :

« Baiser nocturne » est un second opus où les défauts, déjà remarquer dans « Morsure nocturne », sont toujours présents. Les personnages sont fades, l’histoire brouillonne et mal exploitée.

En bref, ce fut encore une déception, c’est une lecture pas inoubliable, à voir si je continuerais la saga…