La chronique du roman « Victorian Fantasy, T1: Dentelle et Necromancie » de Georgia Caldera

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D’aussi loin que remontent ses souvenirs, Andraste, issue d une longue lignée de sorcières, vit dissimulée aux yeux du monde. Son univers restreint ressemble à s’y méprendre à une cage dorée, elle qui ne rêve que de s’envoler. C’est alors qu’une invitation de la main même de la Reine vient bousculer les plans de sa grand-mère qui dirige la famille d’une main de fer. Et une requête royale ne se refuse pas… à moins de souhaiter perdre la tête.
Sa découverte du monde commence, à mille lieues de ce qu’elle imaginait. La cour est pleine de dangers, de rumeurs et de règles qu’elle ne maîtrise pas.
Mais sa plus grande erreur est de succomber au regard aussi noir que la nuit de lord Thadeus Blackmorgan…

Il est sorti le 10 septembre 2014 aux Editions J’ai lu, 11.90€.

Mon avis:

J’attendais avec impatience ce premier tome de la série « Dentelle et nécromancie ». Malheureusement je n’ai pas du tout accroché, je suis même très déçue.Andraste est la cadette d’une famille de sorcières. Elle vit cloîtrée dans le domaine familial, à cause d’une allergie sévère au soleil, jusqu’au jour où elle reçoit une lettre de la Reine Victoria, lui demandant de se rendre au Palais. Une guerre se prépare, et la Reine réunit tous les gens du pays capables de magie, afin de les préparer à défendre le pays.
Andraste ne comprend pas pourquoi elle a été choisie, étant donné que ses pouvoirs de sorcière sont plutôt médiocres. Très vite, des rumeurs commencent à se propager lorsque ses camarades découvrent ses cheveux blancs et ses yeux violets. Andraste entend parler des Elues de la Nuit.

Je dois bien l’avouer, l’histoire ne m’a pas du tout passionnée. A vrai dire, j’ai trouvé qu’il ne se passait pas grand chose, et je me suis ennuyée. L’univers mis en place par l’auteure était pourtant prometteur. Les sorcières, les nécromanciens, les sorceleurs, la métamagie… tout cela rappelle le steampunk avec une touche de fantastique (ce que j’adore). Malheureusement, je n’ai pas eu la sensation d’être au coeur de cet univers, on reste trop en surface. J’ai plutôt eu l’impression d’être coincée dans le quotidien inintéressant de l’héroïne (qui ne cherche pas plus loin que le bout de son nez ) et au milieu de ses déboires amoureux.

 

Les personnages principaux ne m’ont pas passionnée non plus, je dirais même qu’ils m’ont énervée.
On ne connaît pas l’âge d’Andraste, mais elle fait vraiment gamine. En se basant sur son attitude passive, son côté peste et ses réactions puériles, je ne lui donnerait pas plus de 15 ou 16 ans. Ce qui, je l’espère, n’est pas le cas, étant donné que Thadeus a presque la trentaine…
Quant à Thadeus, il m’a fait l’effet d’un prédateur. Il est colérique, possessif, amer, violent, grossier… Je n’ai vraiment pas compris pourquoi Andraste s’entiche de lui à ce point. Il la traite avec mépris, se moque d’elle, lui fait mal physiquement et mentalement. Par bien des aspects, il m’a fait pensé au personnage masculin imbuvable du roman « Hors de portée » (de la même auteure).
Dès leur rencontre (que j’ai trouvée complètement farfelue) je n’ai pas adhéré à ce couple. A mes yeux il manque de crédibilité, et ce sentiment ne m’a pas quitté jusqu’à la fin du livre. De plus, leurs nombreuses disputes/réconciliations ont fini par me lasser.

Je n’ai pas adhéré ni à l’histoire, ni aux personnages, mais j’ai tout de même apprécié les idées de l’auteure concernant son univers. Il est juste vraiment dommage qu’il soit si peu exploité. Nous en avons un plus grand aperçu à la fin du roman, mais j’aurais aimé que cet aspect steampunk à la sauce fantastique soit davantage ancré dans le récit.

 

Pour conclure, je suis vraiment déçue de ce premier tome. L’intrigue ne m’a pas passionnée, les personnages principaux m’ont irritée. Par conséquent, je n’ai pas envie de lire le deuxième tome.

Ecrit par Noémie