La chronique du roman « Eleanor »de Holly Black

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Zach, Poppy et Alice partagent une passion : les jeux de rôle avec des figurines. Ils ont inventé un monde à eux, peuplé de pirates, de cruelles sirènes, de voleurs et de trésors. Cc monde est dirigé par la Sublime Reine, incarnée par une inquiétante poupée de porcelaine qui trône derrière une vitrine chez Poppy et qui semble tout observer à travers ses paupières doses. Or, un jour, un incident pousse Zach à arrêter le jeu.
La nuit suivante, la poupée se réveille et se confie à Poppy : elle a jadis été fabriquée avec les cendres d’une fillette nommée Eleanor, et elle exige d’être enterrée avec les siens, sinon les trois amis ne connaîtront jamais le repos…

Il est sorti le 16 octobre 2014 aux Editions Bayard jeunesse, 13.90€.

Mon avis:

 Zach, Poppy et Alice sont trois enfants de douze ans qui se connaissent depuis toujours.

Ils aiment jouer ensemble, voguer au gré de leur imagination qui leur font vivre des aventures extraordinaires, pleines de personnages fantastiques (pirates, sirènes…).
Mais suite à un évènement, Zach décide de mettre un terme à leur jeu… Toutefois, la poupée de porcelaine qui est la souveraine de leur royaume en décide autrement. Elle envoie un message à Poppy : la reine demande de l’aider afin qu’elle puisse reposer en paix. S’ils ne le font pas, elle a juré de faire leur malheur…

Dès lors, le jeu est relancé. Rêve ou réalité ? Ils ne savent pas. Leurs étranges expéditions vont les conduire dans de multiples aventures, qui donneront lieu a des phénomènes bizarres et leur contera l’histoire angoissante d’une énigmatique poupée de porcelaine…
Cette épopée effrayante mettra à mal leur amitié, où secrets et vérités seront révélés. L’amitié peut-elle survivre à ces nombreux changements ?

Le style de Holly Black est simple et fluide. Le rythme est correct et régulier tout au long du récit, bien qu’il n’y ait pas réellement de rebondissements et d’action. L’auteure se concentre davantage sur les sentiments des différents personnages.

Néanmoins, le scénario est bien construit. Holly Black aborde, surtout ici, le passage difficile de l’âge de l’enfance à l’adolescence avec tout ce que cela entraîne, l’évolution des jeux et de la découverte de nouveaux sentiments.
En fait, j’ai eu l’impression que le mystère qui entoure la poupée était une aide pour provoquer des questions sous-jacentes plus terre à terre entre nos héros.

Pour ce qui est du côté horrifique, il n’y en a pas, voir très très peu. Quant aux protagonistes, ils sont sympathiques, touchants, bien que peu développés.

Pour conclure :

Avec « Eleanor », Holly Black nous offre une histoire mignonne plus que terrifiante, sur l’amitié et le fait que l’on peut grandir sans pour autant changer de manière fondamentale.
Un roman qui plaira certainement aux plus jeunes. C’est également une bonne entrée en matière pour les novices du genre.