La chronique du roman « Le Poète et les fous » de Gilbert Keith Chesterton

41T2hpa+OGL

Il n’est pas bon de partir en voyage dans les bourgades de l’Angleterre… L’auberge Le Soleil Levant est le théâtre d’étranges suicides, le grand poète Phineas Salt disparait après avoir vidé son compte en banque, le fortuné Sir Owen Cram est retrouvé poignardé sur un banc de sable… Autant de crimes que Gabriel Gale, peintre du dimanche et poète à ses heures, tente d’élucider. Pour l’aider, il a pour bras droit le docteur Garth, qui essaie tant bien que mal, par son calme et son esprit scientifique, de tempérer les extravagances de son ami. Une série d’enquêtes publiée en 1929, où Chesterton joue avec l’absurde, met à mal la raison et fait l’éloge de la folie, le tout avec un humour salvateur.

Ce roman est sorti le 14 janvier 2015 aux éditions Le Livre de Poche, 6,90€.

MON AVIS :

Le Poète et les Fous est le genre de livre qui provoque un petit débat intérieur chez moi. Il n’est assurément pas mauvais, car vraiment bien écrit. De plus, on comprend sans mal le but de l’auteur qui fait mener des enquêtes à un héros atypique dont l’esprit flotte dans une douce folie. Le roman est un condensé de « crimes » que Gabriel Gale, notre héros, va résoudre grâce à sa perception toute particulière des gens et du monde. J’ai apprécié l’ironie de l’auteur, mais je n’ai pas été emballée ni convaincue par son raisonnement par l’absurde. Je dois être trop terre-à-terre, et c’est sans doute pour ça que j’ai eu plus d’affinités avec l’acolyte de Gale, le docteur Garth, le cartésien de ce duo. Je retiendrai du livre une bonne petite immersion dans la campagne anglaise de l’époque.

Ecrit par Julie