La chronique du roman « Les Assassins » de R. J. ELLORY

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Le serial killer le plus dangereux de tous les temps est parmi vous mais seule une personne le sait… Sur dix-huit mille assassinats par an aux États-Unis, seulement deux cents sont le fait de tueurs en série. Aussi les forces de police ne privilégient-elles que rarement la piste du serial killer. Lorsque quatre homicides sont commis en quinze jours à New York, selon des modes opératoires complètement différents, personne ne songe à faire un lien entre eux. Personne, sauf John Costello. Documentaliste au City Herald, et obsédé par les serial killers, celui-ci découvre en effet que ces meurtres ont été commis à la date anniversaire d’un meurtre ancien, œuvre à chaque fois d’un tueur en série célèbre, selon des procédures rigoureusement identiques jusque dans les moindres détails. Y aurait-il dans la ville un serial killer qui s’inspire de ses prédécesseurs et leur rend ainsi un funèbre hommage ? En compagnie de Karen Langley, une journaliste du City Herald, et de Ray Irving, détective du NYPD, John va se livrer à la traque de cet assassin très particulier, à l’intelligence aussi fulgurante que morbide et à la virtuosité impressionnante.

Il est sorti le 19 août 2015 aux Editions Sonatine.

Mon avis:

Voici un thriller qui bouscule les codes du genre et qui se révèle très addictif !

Plusieurs crimes ont lieu à New York, dans plusieurs quartiers dont différents commissariats s’occupent.

Rien de très anormal, quand on sait qu’il a dix-huit mille meurtres par an aux États-Unis, dont seulement deux pour cent sont l’œuvre de serial killer.

Sauf que John Costello, un journaliste pour le City Herald, spécialiste des serial killer, fait le rapprochement entres ces assassinats…

Ces derniers sont en effet commis à la date anniversaire de meurtres passés et tristement célèbre par leurs auteurs.

Mais qui se cache derrière ces meurtres ? Est-ce réellement un copycat ou tout autre chose ? En tout cas, ce qui est sûr, c’est que l’inspecteur Irving Rey du commissariat 4 et John Costello devront plonger dans le côté obscur de l’âme humaine pour mettre fin à ces horreurs. Pour cela, il devront faire face à leurs propres démons…

J’ai adoré !

Le style de R.J Ellory est très prenant, descriptif et incisif. Une fois les premiers chapitres commencés, il vous sera difficile de lâcher le roman. C’est un véritable page turner, bien qu’il fasse 568 pages.

C’est habilement mené jusqu’à l’épilogue. De plus, l’ambiance est très sombre et suffocante, avec les détails des meurtres et la brutalité dont les humains sont capables. C’est réaliste et totalement captivant.

Le rythme est correct, plus on approche de la fin, plus il va crescendo.

R.J Ellory nous balade avec une grande facilité dans les méandres de cette enquête. Il m’a été impossible de découvrir le/les auteurs de ces crimes avant le dénouement. D’autre part, j’avoue avoir apprécié l’évolution temporelle de l’investigation qui est très authentique.

On peut également noter le travail de fourmi que R.J Ellory a effectué pour trouver toutes les données des meurtres des réels tueurs en série qui jalonnent notre lecture (Havey Louis Carrigan, John Wayn Gacy, le Zodiaque, Henry Lee Lucas…).

En ce qui concerne les protagonistes, ils ont une excellente caractérisation et le côté psychologique est bien fouillé. Ce sont des personnages attachants, crédibles avec leurs défauts, leurs peurs et leurs doutes.

Pour conclure :

« Les Assassins » est un thriller passionnant mélangeant fiction et réalité, tout en poussant le lecteur à réfléchir sur ces gens qui idolâtrent ces êtres fous ou inhumains.

En tout cas, j’ai beaucoup aimé plonger dans ce jeu du chat et de la souris morbide. Pour ma première excursion dans l’univers de R. J Ellory c’est plus qu’une réussite. Je n’ai plus qu’à découvrir ses autres romans. ^^

Je le recommande chaudement !

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