La chronique du roman « Blackwood, le pensionnat de nulle part » de Lois Duncan

true blood addict

A l’instant où elle pose les yeux sur l’imposant manoir gothique de Blackwood, le pensionnat où elle va passer l’année, un sentiment d’angoisse s’empare de Kit. Comme si un vent glacé traversait son cœur à chaque pas effectué vers la porte. Comme s’il y avait quelque chose de maléfique à l’intérieur des murs du pensionnat, perdu au milieu de nulle part. Lorsque d’étranges phénomènes viennent perturber son quotidien et que les trois autres pensionnaires se mettent à développer des talents artistiques incroyables, le malaise de Kit ne fait que s’intensifier. Hantée par une mélodie de piano, elle devient somnambule et aperçoit d’étranges silhouettes dans les couloirs sombres. Bien décidée à mener l’enquête, Kit découvrira que certains secrets feraient mieux de rester enfouis… car ils dépassent tout ce que la raison peut appréhender.

Il est sorti le 26 août 2015 aux Editions Black Moon.

Mon avis:

Kit, seize ans, doit intégrer le pensionnat Blackwood car sa mère part en voyage de noces avec son nouvel époux. Kit n’est pas très emballée par cette perspective, mais elle fait bonne figure. Et ce, même quand une terrible sensation la traverse lorsqu’elle arrive à sa nouvelle école.

Tout cela devient de plus en plus déconcertant quand elle apprend qu’elles ne seront que quatre pensionnaires, et qu’il n’y aura que trois professeurs : la directrice elle-même, un homme et un jeune garçon beau et ténébreux.

Alors que les cours ont commencés, d’étranges phénomènes se produisent. Plus ça va, plus elle ressent l’aura maléfique dans cette demeure. Avec ses amies, Kit essayera de percer l’énigme qui entoure ce pensionnat avant que cela ne soit trop tard…

Le style de Loïs Duncan est agréable et entraînant. Le rythme est rapide et on tourne les pages facilement. En ce qui concerne l’intrigue, elle est attrayante, bien construite et prenante. Malheureusement, cela reste trop simple, sans grande surprise et cela manque d’exploitation. Il n’est pas assez effrayant, on demeure trop en surface et la fin est bâclée. C’est dommage.

Pour ce qui est des protagonistes, ils sont sympathiques, bien que peu développés. On a plaisir à les suivre dans leur aventure et on se demande comment elles s’en sortiront.

Pour conclure :

« Blackwood » est un roman jeunesse plaisant alliant mystère et surnaturel. L’histoire se lit vite et fera frissonner les plus jeunes et novices d’entre nous.

À noter que la première édition a été publiée en 1974 et que l’auteur l’a remaniée en 2011;)