La chronique du roman « La dernière pluie » de Antti Tuomainen

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À Helsinki, la pluie est si violente que la plupart des habitants ont fui la ville. Tapani Lethinen, lui, est resté : il attend sa femme, Joanna, journaliste d’investigation. Partie enquêter sur une affaire dont elle n’a rien voulu dire, elle n’est toujours pas rentrée. En fouillant dans on ordinateur, il découvre que sa disparition pourrait avoir un lien avec  » le Guérisseur « , un serial killer qui sévit en ville, et qu’il ne s’agissait peut-être pas pour Joanna d’une simple enquête… Tandis que la pluie ne cesse de tomber, Tapani va devoir plonger dans l’intimité de celle qu’il aime, quitte à déterrer quelques secrets de son passé.

Il est sorti le 8 octobre 2015 aux Editions Pocket.

Mon avis:

Helsinki, un déluge s’abat depuis plusieurs mois sur la ville et la paralyse.

Tapani, poète, recherche sa femme, Johanna, dont il n’a plus de nouvelle depuis plusieurs heures. En fouillant dans les affaires de cette dernière, il s’aperçoit qu’elle travaillait sur l’affaire du Guérisseur, un serial killer.

Dans ce monde en perdition qui est touché par la guerre, pandémie et autres menaces, Tapani est persuadé qu’il est arrivé quelque chose à sa femme. Il est bien décidé à mener son enquête envers et contre tout…

Le style d’Antti Tuomainen est agréable, le monde est intrigant. Malheureusement, le récit est plat, convenu et sans grand suspense ni rebondissements. J’avoue que je me suis franchement ennuyée. Cela manque cruellement de rythme et d’exploitation.

En ce qui concerne les protagonistes, ils sont trop survolés et creux pour être appréciés. Pourtant, il y avait matière à faire quelque chose de bien. Je déplore aussi la quasi-absence de l’antagoniste, ce qui n’aide pas à instaurer un climat oppressant.

De plus, je suis plus que frustrée par cette fin ouverte qui nous laisse avec nos questions sans réponses.

Pour conclure :

« La dernière pluie » est un roman policier ancré dans un scénario catastrophe climatique, qui m’a vraiment déçu par son manque d’exploitation et de rythme. C’est bien dommage.