La chronique du roman « Les duchesses, Tome 3 : Lady Harriet » de Eloisa James

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Jeune veuve de vingt-sept ans, lady Harriet, duchesse de Berrow, s’ennuie. Lorsqu’une amie effrontée annonce son intention d’aller « perdre son innocence » dans le temple de la débauche, à savoir Fonthill, la demeure du sulfureux lord Strange, Harriet décide de l’accompagner pour mettre du piment dans sa vie. Mais impossible de s’encanailler sous sa véritable identité. C’est donc déguisée en homme qu’elle arrive chez le séduisant Jem Strange. Mais les choses se corsent lorsque ce dernier, jugeant ce « M. Cole » bien trop efféminé, entreprend de faire son éducation virile… tout en luttant contre une inexplicable attirance qui le déstabilise au plus haut point !

Il est sorti le 26 août 2015 aux Editions J’ai Lu.

Mon avis:

Après « La débutante » et « Le couple idéal », voici le troisième tome de la saga des Duchesses d’Eloisa James, intitulé « Lady Harriet ».

Angleterre, fin du XVIIIe siècle, au début de l’année 1784. Lady Isidore, une amie d’Harriet, a décidé d’agir de manière scandaleuse pour faire revenir son mari de l’étranger. Isidore a l’intention d’aller à Fonthill, dans la demeure du célèbre Lord Strange, connu pour ses soirées sulfureuses. Villiers va l’accompagner, ainsi qu’Harriet. Cette dernière sera déguisée en jeune homme et endossera le rôle du neveu de Villiers.

Leur supercherie fonctionne, jusqu’au moment où Strange décide que Cole (alias Harriet) a des manières un peu trop efféminées, et s’engage à faire de ce jeune homme quelqu’un de viril.

Dans les deux précédents opus de la saga, l’intrigue mêle plusieurs histoires et plusieurs personnages. Cette fois-ci, l’auteur se concentre vraiment sur le couple qu’elle met en lumière : lord Strange et lady Harriet.

Si je n’ai pas apprécié les deux héroïnes des précédents tomes, je dois bien avouer que cette fois-ci, je suis contente que l’auteur se soit concentrée sur Harriet et Strange ! Ce sont deux personnages qui m’ont beaucoup plu. 

Harriet est une jeune femme intéressante à suivre, qui découvre la liberté sous son costume d’homme. Elle peut ainsi monter à cheval autrement qu’en amazone, elle prend goût à l’escrime et aux soirées entre hommes à discuter politique. Toutefois, elle reste une vraie femme sous cette apparence et elle lutte contre son attirance envers Strange. Harriet n’a pas la langue dans sa poche, qu’elle soit déguisée en Cole ou simplement elle-même. J’ai adoré cet aspect de sa personnalité.

Quant à Strange, c’est amusant de le voir déstabilisé par Cole/Harriet. Outre cet aspect comique de la situation, on découvre un personnage principal masculin au passé mouvementé et triste. Une fois encore, les apparences sont trompeuses, et ce n’est pas parce qu’on dit que c’est un débauché que Strange en est vraiment un. Les révélations finales sur son personnage m’ont vraiment touchée.

Quant aux personnages secondaires, j’ai là aussi été séduite.

Eugenia, la fille de Strange, est une jeune fille adorable. Je me suis très vite attachée à elle, même si elle n’a pas un grand rôle. J’ai trouvé qu’elle apporté une petite touche particulière au récit, à travers sa relation avec son père, et aussi grâce à son caractère si spécial.

Villiers, que je trouvais détestable dans le premier tome, est le personnage secondaire qui a le plus évolué dans cette saga. On le voit assez peu ici, mais j’ai apprécié le peu de moments que l’on passe en sa compagnie.

En somme, j’ai adoré ce troisième tome de la saga. Eloisa James nous livre enfin un roman que j’ai apprécié dans sa totalité. Exit les héroïnes pleurnichardes et chiantes ! On se retrouve à suivre une lady Harriet pleine de peps et une intrigue plutôt originale, avec un récit plein d’humour.

J’ai hâte de lire la suite sur lady Isidore ? Rendez-vous très bientôt pour mon avis, car il ne va pas rester dans ma PAL (Pile à lire) très longtemps.

Ecrit par Noémie