La critique de l’album « Les rêves dans la maison de la sorcière de » Lovecraft, Mathieu Sapin & Patrick Pion

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Le héros de cette histoire est un étudiant en mathématiques, qui vit dans une chambre de bonne d un quartier similaire au quartier latin parisien. Les rumeurs disent que sa mansarde fut occupée, deux siècles plus tôt, par une vieille femme jugée sorcière par ses contemporains, capable de voyager dans différentes dimensions du réel, et dont l esprit n aurait pas tout à fait quitté les lieux. Notre narrateur, à l esprit aiguisé et fatigué par ses études poussées, fait des rêves de plus en plus étranges. Perd-il totalement pied ou a-t-il trouvé le chemin, guidé par cette sorcière, vers la contrée des rêves ?

Il est sorti le 8 juin 2016 aux Editions Rue de Sèvre.

Mon avis:

Voici une adaptation graphique de la nouvelle de HP Lovecraft intitulée « La maison de la sorcière ».

On suit un étudiant en mathématiques qui vient d’emménager dans une chambre de bonne. Depuis quelques temps, il est en proie à des hallucinations et des rêves cauchemardesques. Est-ce dû au surmenage ? Où à cette fameuse rumeur ?

En effet, on dit que cette maison est hantée par la vieille Keziah Mason, une sorcière qui a vécu ici. Walter essayera de chercher la réalité dans toute cette folie qui le guette.

J’avoue avoir bien aimé l’histoire. Elle est fluide et le roman riche en texte. Les explications scientifiques ne sont généralement pas ma tasse de thé, mais Mathieu Sapin a réussi à me les rendre « buvables ». De plus, les illustrations rehaussent le texte. Elles se suffisent à elles-mêmes, elles arrivent parfaitement à nous transmettre l’histoire. De plus, j’ai adoré le style de Patrick Pion avec son coup de crayon nerveux. J’ai beaucoup aimé le choix des couleurs qui colle parfaitement à l’ambiance. De surcroît, cela a été un vrai plus d’utiliser le croquis en noir et blanc pour signaler les passages oniriques. Cela offre une autre dimension et cela renforce leur impact sur le lecteur.

Pour conclure :

J’ai apprécié cette adaptation graphique autant pour le texte que pour les dessins. C’est immersif et l’on plonge facilement dans ce mélange de folklore, de science et de macabre avec délectation.

Mathieu Sapin et Patrick Pion nous offrent un conte délicieusement effroyable.  

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