La chronique du roman « Les chroniques de Nicci, t1 : La maitresse de la mort » de Terry Goodkind

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Nommé ambassadeur itinérant par Richard, Nathan Rahl, son lointain ancêtre, entend porter haut les couleurs de D’Hara. Le connaissant bien – et depuis près de deux siècles –, Nicci craint surtout que le flamboyant sorcier n’aille à la rencontre de bien des ennuis. Consciente de ne plus avoir vraiment sa place auprès du Sourcier, elle décide d’accompagner le vieil homme.

Nathan commence fort : une visite à Rouge, la voyante, qui s’empresse de le charger d’une mystérieuse mission aux confins de l’Ancien Monde.

L’aventure recommence, mélange d’exaltation héroïque et de griserie du danger. Face à l’ampleur du défi à relever, fallait-il s’étonner que la Maîtresse de la Mort décide de reprendre du service ?

Il est sorti le 18  janvier 2017 aux Editions Bragelonne.

Mon avis:

Nous suivons Nicci qui était autrefois connue comme la maîtresse de la mort. C’est une magicienne puissante qui a vécu une vie difficile. Ce qui a fait d’elle quelqu’un d’assez froid et pragmatique qui ne s’encombre pas de sentiment. Nicci accompagne Nathan, un sorcier et ex-prophète, qui veut rendre visite à Rouge, une voyante. Dans cette chaumière, ils vont découvrir leur destinée. Nathan devra trouver la terre Kal Adair au cœur de l’Ancien monde qui restaurera ses pouvoirs et Nicci devra sauver le monde. Tout en répandant le triomphe de Richard et le fait que la guerre et l’esclavage sont terminés. Au fil de leur quête, ils devront faire face à des situations dangereuses et sauvages. Ils se heurteront à différents adversaires (monstres des mers, des créatures des sables ou de la nature). Et ils devront mener diverses batailles et sauver de nombreux villages.

Le tout amènera son lot d’action et de rebondissements. Le récit est écrit avec une plume descriptive, prenante et plaisante. Le rythme est rapide et l’on ne s’ennuie pas une seule fois. J’ai été happée du début à la fin.

En ce qui concerne l’univers, il est riche et passionnant avec une mythologie intéressante. Pour ce qui est de l’intrigue, elle est bien construite, addictive, même s’il n’y a rien de vraiment original.

On demeure dans une quête de fantasy traditionnelle sans réel conflit général ou bouleversement politique. Du côté des protagonistes, je les ai adorés ! Ils sont bien fouillés et ils évoluent au fil des pages. Nicci est le personnage qui grandira le plus au niveau émotionnel.

Le duo que forme Nicci et Nathan fonctionne vraiment bien, ils se complétent à merveille. Ils vont être rejoints par un jeune homme, Bannon, un garçon sérieux et déterminé bien que naïf. Ils sont tous très attachants.

Pour conclure :

« La maîtresse de la mort » est un excellent premier tome. On visite de nombreuses terres, on croise plusieurs personnages et l’on mène des batailles fantastiques. Bref, j’ai adoré de la première à la dernière page et j’ai hâte de lire la suite de cette saga très prometteuse. C’est un coup de cœur.

À noter que je n’ai pas lu la saga « L’épée de vérité », mais que cela ne m’a aucunement gênée pendant ma lecture. Cela peut se lire indépendamment.