La chronique du roman » Chroniques de la fin du monde, t3 : Les survivants » de Susan Beth Pfeffer

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Cela fait maintenant un an qu’un astéroïde a percuté la Lune et provoqué un bouleversement climatique sans précédent.

Dans un monde où tout s’écroule, Miranda tombe pourtant éperdument amoureuse d’Alex, qu’elle vient de rencontrer. Mais une terrible tornade approche : les deux jeunes gens parviendront-ils à s’aimer dans un tel chaos ? Leurs destins sont en suspens…

Il est sorti le 3 mai 2012 aux Editions Pocket jeunesse.

Mon avis:

Au cours de la dernière année, la vie entière de Miranda a changé depuis que la lune a été déviée de son orbite et a détraqué l’écosystème. Une certaine routine s’est installée où la faim et la mort font partie de son quotidien. Miranda est tombée dans une certaine mélancolie, jusqu’au jour où arrive Alex, peut-être trouvera-t-elle le bonheur au milieu de ce chaos…

Je vous avoue que j’ai été déçue par ce troisième tome que j’avais pourtant hâte de découvrir. La plume de Susan Beth Pfeffer est toujours aussi agréable et prenante, mais je déplore que la trame tourne en rond et soit relativement la même que les deux premiers opus. L’histoire est narrée par Miranda à la façon d’un journal de bord et je regrette que l’on n’ait pas le point de vue d’Alex. Cela aurait apporté un vrai plus. D’autre part, le roman manque d’évolution, d’action et d’approfondissement. Quant à la romance, elle est dépourvue de consistance, de crédibilité et de sentiment. C’est très plat et je l’ai trouvée quasi inexistante pour ma part.

En ce qui concerne les protagonistes, ils manquent de développement, notamment au niveau des nouveaux arrivants. Quant à Miranda, tous ses travers reviennent en force : elle est immature et égoïste. Pour ce qui est d’Alex, il est trop effacé.

Pour conclure :

« Les survivants » est une déception. Ce tome n’apporte pas grand-chose et il manque d’exploitation. Pourtant, le potentiel était présent. Je reste sur ma faim avec beaucoup de questions sans réponses. J’aurais apprécié un épilogue et je pense que cela aurait été bien de publier en français le quatrième opus, il m’aurait peut-être apporté cette fin satisfaisante que j’attendais.