La chronique du roman « Merci, Jeeves » de P.G. WODEHOUSE

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Bertie Wooster, jeune aristocrate londonien, s’est pris de passion pour le banjo. Cette nouvelle lubie est loin de plaire à Jeeves, son fidèle majordome, et encore moins à ses voisins exaspérés. Contraint de déménager, Bertie se retire avec son instrument chéri dans un cottage de la campagne anglaise, chez son ami le baron Chuffnell. Les choses se compliquent quand le jeune homme y retrouve son ex fiancée, Pauline, dont Chuffnell est tombé fou amoureux.  D’imbroglios en quiproquos, la situation déjà fort embarrassante dégénère. Heureusement, Jeeves veille au grain et sauvera, comme toujours, Wooster de la catastrophe…

Humour british et loufoquerie sur fond de vieille Angleterre où la campagne est loin d’être bucolique : un opus  à consommer sans modération.

Il est sorti le 17 janvier 2019 aux Editions 10/18.

Mon avis:

Je viens de faire la connaissance de Jeeves et de Bertie, dans une histoire qui se déroule dans une Angleterre figée dans les années 1934.

Après que Jeeves et Bertie se soient disputé un banjo, Bertie part dans la campagne anglaise chez Lord Chuffnel, amoureux de l’ex-fiancée de Bertie, Pauline Stoker. Mais au lieu de trouvé la paix et le calme pour jouer de son instrument, une succession d’événements compliquent les choses : l’arrivée du père de Pauline, un millionnaire qui veut acheter le manoir de Chuffnel, et Chuffy’s, poursuivie par l’ancien ennemi juré de Bertie, Sir Roderick Glossop. Quand Bertie finit par se fiancer à Pauline au lieu de Chuffy, même Jeeves, son fidèle valet, peut-il arranger les choses ?

Une farce délicieuse et plaisante, « Merci, Jeeves » vous offre exactement ce que vous voulez : blagues, quiproquos que vous pouvez voir arriver à des kilomètres et qui pourtant vous font sourire malgré tout. Entre son nouveau valet mystérieux Brinkley, la police locale, des évasions, des incendies et des maux de tête… Heureusement pour Bertie, Jeeves n’est jamais loin. Ce dernier devra utiliser toute sa sagesse pour éliminer les malentendus et apporter une fin heureuse…

L’histoire est bien faite, les dialogues intelligents et pleins de fils se tissent et se rejoignent pour une fin parfaite. Si vous n’êtes pas encore initié au délice de Wodehouse et de son monde joyeux de personnalités extravagantes, je vous dirais de faire comme moi, lancez-vous !