La chronique du roman « La Voie des Rois, volume 1: Les Archives de Roshar » de Brandon Sanderson

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Roshar, monde de pierres et de tempêtes. Des siècles ont passé depuis la chute des Chevaliers Radieux, mais leurs avatars, des épées et des armures mystiques qui transforment des hommes ordinaires en guerriers invincibles, sont toujours là. Pour elles, les hommes s’entre-déchirent. Dans le paysage dévasté des Plaines Brisées, Kaladin, enrôlé de force, lutte dans une guerre insensée qui dure depuis dix ans, où plusieurs armées combattent séparément un unique ennemi. Dalinar Kholin, chef de l’une de ces armées, est fasciné par un texte ancien appelé La Voie des Rois. Hanté par des visions des temps anciens, il commence à douter de sa santé mentale. De l’autre côté de l’océan, la jeune et ambivalente Shallan apprend la magie, et découvre certains secrets des Chevaliers Radieux…

Il est sorti le 20 mai 2015 aux Editions Le livre de poche.

Mon avis:

Les peuples Parshendis et Alethis sont en guerre depuis l’assassinat du Roi Galivar il y a six ans. Le centre des opérations se déroule sur les Plaines Brisées, où les armées de multiples dirigeants tentent de faire front commun contre un même ennemi, les Parshendis. 

Dans cette première partie de « La voie des rois » nous suivons les destinées de trois personnages principaux. Kaladin, qui est devenu soldat puis esclave en plein coeur des Plaines Brisées. Dalinar Kholin, commandant d’une armée Alethis et oncle du nouveau Roi. Et une jeune femme du nom de Shallan qui souhaite devenir l’apprentie de l’érudite Jasnah Kholin (la nièce de Dalinar).

 

J’étais très enthousiaste au début de ma lecture, puis mon intérêt s’est fortement émoussé, jusqu’à disparaitre presque complètement.

L’univers est plutôt difficile à assimiler pendant une bonne partie du récit, et l’auteur possède une plume très riche. Certes, rien n’est laissé au hasard, et l’écriture de Brandon Sanderson est méticuleuse. Toutefois, c’est quand même un roman assez lourd à digérer. Il y a beaucoup de descriptions vestimentaires ou des paysages. Un peu suffit à mieux s’imaginer un univers, là c’est trop et parfois inutile. Ces descriptions ont aussi tendance à embrouiller l’esprit pendant certaines scènes. Par exemple les descriptions vestimentaires pendant une longue scène de combat. Cela casse immédiatement le rythme. 

J’ai trouvé le roman et son intrigue trop lents, et à mes yeux il manque assurément de peps. Pourtant, j’aime les romans de fantasy lents où l’auteur prend le temps de poser son univers et ses personnages (comme les sagas de Robin Hobb). Ici, dans « La voie des rois, partie 1 », il ne se passe pas grand chose en plus de 700 pages. Je suis restée dans l’expectative, attendant un déclic qui n’est jamais venu.

Je dois tout de même avouer que j’ai apprécié les différents personnages principaux de l’auteur. C’est ce qui m’a encouragée à finir le récit, à aller jusqu’au bout. Kaladin, Shallan et Dalinar sont tous les trois attachants, chacun à leur manière.

J’ai eu un petit coup de coeur pour le personnage de Kaladin. J’ai aimé découvrir son passé à travers divers flashbacks, et de voir son évolution tout au long du récit. Kaladin est un protagoniste prometteur, intéressant et on sent tout de suite qu’il sera un héros de l’histoire. 

L’histoire de Dalinar m’intrigue énormément et j’ai très envie de savoir comment vont évoluer les choses pour lui.

Quant à Shallan, c’est le personnage avec lequel j’ai moins accroché, mais son intrigue personnelle est tout de même prenante.

En somme, « La voie des rois, partie 1 » est un gros pavé que j’ai eu du mal à digérer à cause de la plume trop riche de l’auteur et du manque de peps dans l’intrigue. Cependant, je me suis attachée aux personnages et j’ai envie de découvrir ce qui va leur arriver par la suite. Je pense donc lire le volume 2, mais je me préparer psychologiquement à passer pas mal de temps dessus…

Ecrit par Noémie