La chronique du roman « Digitale,volume 1 » de Sarah Wagon

Pocket aout 2

Jade, 20 ans, vit dans une société parfaite, où la violence a été éradiquée. Comme touts les habitants du Continent, elle porte, implantée dans la nuque, une puce digitale qui régule ses émotions.Apprentie Guérisseur au Centre de Reboot, Jade traite les déficients dont le code électronique a buggé… Jusqu’à l’arrivée de Sacha Fleery. Toutes les réinitialisations échouent sur ce jeune homme exalté, sauvage. Malgré l’aversion qu’il lui inspire, Jade accepte d’entrer dans sa cellule de confinement et de lui parler. Un choc. Si bouleversant que sa puce disjoncte. Reconnectée à ses émotions Jade va découvrir la peur, le désir… et la révolte.

Il sort le 20 août 2015 aux Editions Pocket Jeunesse.

Mon avis:

Jade Stone, vingt ans, vit dans un monde parfait, où toute violence a été éradiquée. Tous les habitants du continent portent une puce digitale implantée dans la nuque qui bride leurs émotions. Jade mène une existence paisible, elle fait ce qu’on lui demande sans se poser de question. Elle suit un apprentissage de guérisseuse, pour pouvoir rebooter les déficients.

Un jour, elle se porte volontaire pour s’occuper d’un déficient récalcitrant : Sacha Fleery.
Sa rencontre avec ce jeune homme bouleversera sa vie et fera vaciller ses certitudes. À son contact, Jade découvrira tout un panel de sentiments qui la perturbera… Dès lors, elle devra faire des choix, quitte à tourner le dos à tout ce en quoi elle a toujours cru, pour enfin vivre.

Le style de Sarah Wagon est simple et plat, il manque d’intensité. L’auteur n’a pas su me faire ressentir d’émotions pendant toute ma lecture, c’est bien dommage.

En ce qui concerne l’univers, il y a de bonnes idées, malheureusement il est mal exploité et peu expliqué. De ce fait, on se retrouve avec une histoire assez brouillonne. Pour ce qui est de l’intrigue, elle suit un schéma très classique, ce qui offre un récit relativement prévisible. C’est assez creux sans grand rebondissements ou révélations. Le dénouement aurait pu être bon s’il ne tombait pas comme un cheveu sur la soupe. On termine notre lecture plus frustré qu’autre chose. Je regrette aussi les transitions trop abruptes entre chaque chapitre.

Du côté des personnages, ils sont le stéréotype des héros de dystopie, sauf qu’ils sont peu attachants à cause du manque de développement et de caractère. Quant à leurs interactions, elles sont fades et les sentiments qu’éprouve Sacha envers Jade ne sont franchement pas crédibles.

Pour conclure :

« Digitale » est une dystopie banale qui souffre de trop nombreux défauts pour être vraiment appréciée. Le roman est trop survolé et c’est dommage, car il y a avait du potentiel.

Peut-être qu’il plaira aux plus jeunes et au novices du genre. Pour ma part, l’aventure de Jade s’arrêtera là.

À noter que le second tome sort en 2016.