La chronique du roman « Lady Julia, Le silence de Grey House » de Deanna Raybourn

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Londres, 1886. Après avoir reçu une lettre de menace, sir Edward Grey s’effondre et meurt en la présence de lady Julia, son épouse, et d une assemblée de convives. Quelque temps plus tard, Nicholas Brisbane, un détective privé au charme animal, rend visite à lady Julia et lui laisse entendre que son mari aurait été assassiné. Déterminés à démasquer le coupable, tous deux s’engagent dans une quête de la vérité qui se révélera aussi déplaisante que dangereuse…

Il est sorti le 22 mai 2014 aux Editions Milady, 8.70€.

Mon avis:

Romance historique

Merci aux éditions Milady Romance pour cette nouvelle opportunité. Nous avons le droit à une très belle couverture et le résumé m’avait beaucoup plu. Ajouter une petite touche de policier pouvait être une bonne idée au lieu d’avoir purement et simplement de la romance.

Un livre qui m’a grandement étonné

En effet, Milady l’a classé parmi les romances historiques. Or, pour avoir lu une bonne grosse partie du roman, cet aspect est vraiment très secondaire. J’ai abandonné le livre à une centaine de pages quasiment de la fin et l’aspect romance était quasiment inexistant. Il passait très clairement au second plan. L’auteur se concentrait énormément voire uniquement sur l’aspect enquête policière. Ce premier tome de Lady Julia est bien plus un policier historique.

L’histoire

J’ai abandonné Le silence de Grey House peu de pages avant la fin. En effet, la raison fut que ce dernier était vraiment très lent. L’intrigue met déjà énormément de temps à se mettre en place. L’enquête policière sur le possible meurtre de Sir Edward ne démarre pas tout de suite. Nous devons d’abord passer (ou subir) par le récit du veuvage de Lady Julia.

En réalité, Deanna Raybourn inonde son lecteur de passages qui ne sont pas forcément très intéressants ou qui n’apportent pas quelque chose à l’intrigue. Au final, j’ai véritablement eu l’impression que l’histoire n’avançait pas, que l’on piétinait sur place. Il manque cruellement de révélations, de rebondissements pour relancer, parfois, l’intrigue, l’intérêt du lecteur. Le livre avait un rythme trop lent.

Par ailleurs, je n’ai pas terminé ce roman car, même si c’était parfois un peu long, l’auteur n’a pas su aussi piquer ma curiosité. Je me suis posé la question de savoir si je tenais vraiment à connaître le nom de l’assassin du mari de Lady Julia ou la cause de la maladie du détective qu’elle a engagé. La réponse était non. Il n’y a pas de réel suspense qui se met en place.

Cependant, je me suis énormément attachée au personnage principal. Lady Julia est une femme intéressante, tiraillée entre le respect qui lui ordonne l’étiquette concernant son veuvage et l’envie de s’en libérer le plus vite possible. J’ai pensé que le contexte historique était très bien retranscrit.

Le mot de la fin

Ce n’était pas forcément ce à quoi je m’attendais en commençant ce roman mais j’ai vraiment été agréablement surprise. Il est vraiment dommage que le roman comporte autant de longueurs.

Ecrit par Avalon