La chronique du roman « Le grand nez de Lilli Steinbeck » de Heinrich Steinfest

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L’extraordinaire Lilli Steinbeck, aussi élégante et raffinée que son nez est difforme, enquête sur une série d’enlèvements à travers le monde. Seul point commun à toutes ces disparitions : les victimes, des hommes ordinaires, ont séjourné en Grèce et croqué dans une pomme empoisonnée avant de réapparaître mortes aux quatre coins du globe. Assistée d’un détective athénien obèse, Lilli Steinbeck a mis le nez dans un drôle de jeu où le lecteur croisera aussi bien Batman qu’un tueur à gages finlandais et les derniers dodos…

Edition Folio policier. Paru le 13 juin 2013. 448 pages. 7,70 €.

Mon avis:

Georg Starnsky, ornithologue reconnu, disparaît mystérieusement après avoir croqué dans une pomme. C’est la surprenante Lilli Steinbeck qui est en charge de retrouver le disparu. Il s’avère qu’il s’agit de la huitième disparition du même genre. Toutes les victimes ont en commun d’avoir passé un séjour en Grèce plusieurs années auparavant. Les sept premiers rapts se sont terminés par la découverte d’un corps…

Lilli s’envole alors pour la Grèce afin de voir où tout a commencé et essayer d’éviter la mort de Stransky. Ses investigations vont la mener jusqu’aux îles Maurice où elle va croiser, entres autres, les derniers dodos…

Heinrich Steinfest possède un style très particulier, il s’exprime beaucoup par métaphore et n’est pas toujours facile à comprendre.

L’ambiance du récit est plutôt indéfinissable, entre le mystère et le comique. Les évènements, quoiqu’assez improbables, maintiennent le suspens et nous font lire le récit avec gourmandise.

Lilli Steinbeck est une femme magnifique qui possède un nez digne d’un boxeur. Raffinée et intelligente, elle s’allie les services de Kalimachos un privé grec obèse qui s’avère immunisé contre les balles. Elle va également croiser la route d’un jeune policier qui sera loin de lui déplaire.

L’enquête permet à Lilli Steinbeck de faire le point sur sa vie, son rôle, ses désirs…

Pour conclure :

Ce roman ressemble plus à une œuvre de science-fiction qu’à un polar et c’est très rafraîchissant.

Ecrit par Jessyca