La chronique du roman « Le collectionneur » de Nora Roberts

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Auteur de romans pour ados – une passion qui ne l’a pas encore couverte de gloire –, Lila Emerson gagne sa vie en gardant les demeures de riches clients quand ceux-ci partent en vacances. Tout ce qu’elle possède tient dans deux valises qu’elle pose pour trois semaines ou trois mois, à New York, Londres ou Rome, au gré des contrats qu’on lui propose. Elle est sans attaches, libre comme l’air et parfaitement heureuse. Alors qu’elle profite du luxueux appartement de nouveaux clients, elle prend l’habitude d’observer de sa fenêtre le quotidien des habitants de l’immeuble d’en face. Un passe-temps innocent… jusqu’au jour où elle assiste, impuissante, au meurtre d’une jeune femme. Ashton Archer, artiste peintre, sait que son frère n’a pas pu tuer sa petite amie – ni se donner la mort. En convaincre Lila, unique témoin de la scène, et pour qui il éprouve une attirance immédiate, est son seul espoir de découvrir la vérité. Sensible au magnétisme de ce frère éploré, la jeune femme accepte de l’aider. Tous deux se lancent alors dans une enquête qui va les mener de Manhattan à Florence, dans le monde très fermé des antiquaires de luxe, sur la piste d’un collectionneur fanatique prêt à tout pour mettre la main sur un mystérieux œuf de Fabergé.

Il est sorti le 7 mai aux Editions Michel Lafont, 17.95€.

Mon avis:

Lila Emerson est house-sitter depuis six ans. Elle s’occupe des plantes, des animaux et du courrier, lorsque les propriétaires sont absents. Ces six années ont été riches en voyages aux quatre coins du monde. Aujourd’hui, Lila s’occupe de la maison d’un couple qui est parti en France pendant trois semaines.

Un soir, elle s’adonne à son passe temps favori, une vilaine manie : regarder chez les voisins avec des jumelles. Malgré elle, Lila se retrouve témoin d’un meurtre, mais elle ne voit que la manche de l’assassin.

Tout laisse à croire que c’est le petit ami qui a tué la victime et s’est suicidé ensuite. Mais le frère du défunt, Asher Ashton, est persuadé que son frère n’a pas pu faire une chose pareille…

Alors avec l’aide de Lila, Asher va mener sa propre enquête et ils se lancent dans une périlleuse aventure.

Le style de Nora Roberts est toujours aussi agréable. L’intrigue est bien conduite, même si elle est classique, avec un rythme rapide accompagné d’action et de rebondissements. On plonge avec plaisir dans une histoire d’antiquité et de trésor provenant de la Russie. C’est très intéressant et l’auteur a su garder mon intérêt éveillé jusqu’au bout. D’autre part, il y a un bon équilibre entre la romance et l’enquête.

En ce qui concerne les protagonistes, ils sont plaisants, bien que j’ai trouvé leurs traits de caractère un peu trop grossiers. Lila est un personnage lumineux, indépendant et on admire son esprit d’investigation et d’analyse. Cependant, je l’ai trouvée trop parfaite pour être crédible. En effet, cette femme est un mélange de Mac Gyver, d’un ninja et de Sherlock Homes !

Asher est un riche artiste peintre, très protecteur et qui aime tout diriger.

Leur duo fonctionne plutôt bien, ils se complètent et on les apprécie malgré leurs défauts.

Toutefois, Nora Roberts n’aura pas su me faire ressentir leurs sentiments. Je suis restée assez en retrait par rapport à ça. Pour le coup, j’ai presque préféré le couple de leur meilleur ami.

Pour conclure :

« Le collectionneur » est un romantique suspense agréable mélangeant trésor, cupidité et vengeance. Il vous fera passer un bon moment de détente avec un couple sympathique qui se rencontre lors d’une circonstance tragique et inhabituelle. Toutefois, ce n’est pas le meilleur de l’auteur.