La chronique sur » Le livre perdu des sortilèges » de Déborah Harkness

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Diana Bishop est la dernière d’une longue lignée de sorcières, mais elle a renoncé dpuis longtemps à son héritage familial pour privilégier ses recherches universitaires, une vie simple et ordinaire. Jusqu’au jour où elle emprunte un manuscrit alchimique : l’Ashmole 782. Elle ignore alors qu’elle vient de réveiller un ancien et terrible secret, et que tous – démons, sorcières et vampires – le convoitent ardemment. Parmi eux, Matthew Clairmont, un vampire aussi redoutable qu’énigmatique. Un tueur, lui a-t-on dit. Diana se retrouve très vite au coeur de la toumente, entre un manuscrit maudit et un amour impossible.


Il est sorti le 4 mai aux Editions Orbit



Mon avis:

« Le livre perdu des sortilèges » est un roman sombre et sensuel !

La plume de Déborah Harkness est mature, riche, sensorielle, maîtrisée et fluide. L’intrigue est passionnante, originale sans être trop ambitieuse ou compliquée malgré quelques longueurs au début de la narration. Les descriptions des lieux et des objets sont belles, éloquentes et nous font voyager. J’ai beaucoup aimé découvrir cet univers occulte, hétéroclite et raffiné plein de magie, de mythologie et de science.

L’auteure ajoute tout au long du livre des références sur des personnalités historiques telles que Darwin, Shakespeare, les Templiers. Elle fait également référence à de grands ouvrages comme « La bible de Gutenberg », « La théorie de l’évolution de l’espèce » et bien d’autres qui étayent la trame et rendent encore plus crédible le récit. Les personnages sont profonds, singuliers, complexes et très intéressants. Nous avons les humains qui ne sont pas au courant de l’existence de ce monde inconnu, les sorcières qui ont des pouvoirs surnaturels, les vampires qui ont une puissance et une vie quasi éternelle et enfin les démons des êtres étranges et fascinants dotés d’une stupéfiante créativité. Bien évidemment, ils se vouent une haine commune et veulent tous retrouver le fameux Ashmole 782, qui pourrait leur révéler les secrets sur leurs créations. Mais une seule personne peut l’ouvrir…

Diana Bishop, historienne, issue d’une grande lignée de sorcières redoutables, est indépendante, fragile et forte à la fois, mais renie ses origines. L’énigmatique et insaisissable Professeur Matthew de Clairmont est la perfection physique incarnée, un mélange sauvage de vigueur, d’agilité et d’intelligence. C’est un vampire. C’est deux principaux protagonistes m’ont touché et bouleversé par leur désir, leur quête et leurs combats. On ne peut que tomber sous le charme de ce couple improbable et interdit. Mais tous les personnages présents dans le roman sont indispensables.

Déborah Harkness arrive encore plus à piquer notre curiosité avec une fin pleine de suspense. Celle-ci présage un avenir lugubre et tortueux pour nos amoureux, avec cette guerre qu’ils mènent, entourer par leurs familles contre la très ancienne congrégation des êtres surnaturels qui érigent les lois.

Pour conclure :

« Le livre perdu des sortilèges » est surprenant. À ne pas manquer pour ceux qui aiment les légendes, les chevaliers, l’histoire, les batailles, les mystères, le paranormal, la passion et les prophéties.

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