Chez Merlotte. L’orage gronde derrière les vitres, trop fort pour être tout à fait naturel. Sookie et les habitués de Bon Temps vont bientôt comprendre qu’ils ont été piégés par une créature qui se nourrit de leurs émotions… et promet de les tuer un par un si sa faim n’est pas assouvie. Pour survivre, ils devront lui livrer leurs secrets les plus honteux. Une histoire entièrement inédite par le producteur et les scénaristes de la série télévisée.
Mon avis:
Voilà, ça y est, j’ai sauté le pas… j’ai lu mon premier roman graphic et je n’ai pas commencé avec n’importe quoi, mais avec True blood, ma série favorite. Eh bien ! Pour moi, cette lecture fut une déception. Pourtant je me faisais une joie de rejoindre tout ce petit monde à Bon Temps !
L’histoire est bien, mais pas très intéressante. J’ai trouvé que l’intrigue était moyenne et que la cadence était lente. On retrouve nos personnages préférés pris au piège dans notre cher bar, le Merlotte, par une créature des plus étrange. C’est un démon shaloop, un esprit trompeur, il va les forcer à révéler leurs plus honteux et sombres secrets pour que la bête puisse s’en nourrir et qu’ils soient libérés. Tout au long du récit, on va découvrir les flash-back de nos héros.
Franchement, il n’y a rien de nouveau et ça reste assez ennuyeux. Je n’ai pas retrouvé la dynamique et l’atmosphère que j’aime dans les livres de Charlaine Harris ou dans la série télé. Autrement, le style d’écriture est assez semblable à ce que l’on connait, ça se lit vite et bien. Quant aux graphismes, le réalisme des décors et des protagonistes est relativement bien fait, les couleurs correctement choisies même si certains personnages sont mieux faits que d’autres. Les actions et les scènes glauques sont agréablement exécutées. Par contre, j’ai beaucoup apprécié le fait que chaque chapitre soit annoncé par une affiche graphic et une photo des acteurs de la saga ainsi que la galerie des couves qui se trouve à la fin.
Pour conclure :
Les dessins sont sympa, l’ambiance et l’histoire sont passables. Je m’attendais à mieux. Où alors, c’est peut-être moi qui n’ai pas su accrocher au genre comics.