Enfin j’ai réussi : je suis enceinte d’un héritier de la cour Unseelie. Sauf que je me rends compte que l’amour maternel, c’est autre chose… Voilà que je refuse la couronne et que je m’exile dans le monde des humains. Mais ma tranquillité ne dure pas, malheureusement : des meurtres très étranges chez les demi-Feys m’obligent à reprendre le travail…
Mon avis :
Un livre en demi-teinte par rapport au précédent tome.
Laurell nous avait habitués à un récit épique qui nous laissait au bord de l’asphyxie. Là, ce n’est malheureusement pas le cas. L’intrigue est présente mais tellement fade qu’elle ne nous transcende pas. Le récit s’écoule au fil des pages sans réels rebondissements ou événements qui pourraient nous faire haleter. Mais malgré ces quelques points négatifs à mes yeux, Laurell nous donne des renseignements précieux pour la suite de la saga. Elle nous ouvre un peu les portes des sentiments de certains de ses gardes …
Merry doit enquêter sur des assassinats de Feys. Les corps sont disposés selon un ordre bien précis qui font référence à des contes pour enfants. Elle va devoir rendre visite à ce petit peuple qui est comme elle expatrié à Los Angeles. Je peux vous assurer que ce ne sera pas de tout repos pour elle et ses gardes qui l’accompagnent. A côté de ça, l’un d’eux décide de se rebeller et de prendre la direction des opérations au sein du groupe : Barinthus. Ayant récupéré une partie de ses pouvoirs, il sent la puissance de l’océan déferler en lui, ce qui engendre de sa part, un égo surdimensionné. Il se permet de superviser tous les faits et gestes de la garde de Merry. Même Doyle et Frost lui demandent conseil avant de prendre une décision. Et le plus fou, c’est qu’ils ne s’en rendent même pas compte… C’est lors d’un accès de violence de la part de Barinthus envers Galen que Merry décide de le remettre à sa place une bonne fois pour toutes. Personnellement, je trouve ce passage vraiment excellent car le contraste entre ces deux personnages est vraiment risible.
Vous connaissez l’adage qui dit : « Jamais deux sans trois ». Eh bien, ceci est valable pour les problèmes auxquels la princesse doit faire face dans ce tome. La reine Niceven et le roi Kurag cherchent à tout prix à se défaire de leurs alliances passées avec elle. Car ayant refusé la couronne qui lui était offerte, elle a renoncé à ses droits de régner sur la cour Unseelie. Et ces deux souverains désirent mettre toutes les chances de leur côté en cas d’assassinat de la reine Andais. Soyez-en sûrs, cela ne devrait pas tarder vu l’état de folie qui l’anime depuis la mort de son fils.
Beaucoup de problèmes à résoudre pour Merry et peu de solutions à l’horizon…
Laurell nous jette quelques miettes de révélation pour nous tenir en haleine au travers de son récit. Elle nous dévoile quelques bribes d’information concernant Rhys, Sholto et Mistral pour notre plus grand plaisir. Mais pour moi, la magie n’a pas totalement opéré sur ce tome. Je reste sur une faim à moitié assouvie, qui je l’espère sera totalement calmée dans le prochain opus de la saga.
Editeur : J’ai lu – Collection : Darklight – Parution : 19 octobre 2011 –Broché : 446 pages – Prix : 8.90 euros
écrit par Pearl