La chronique du roman « La cité des ténèbres, Tome 1 : La coupe mortelle » de Cassandra Clare

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Clary n’en croit pas ses yeux. Elle vient de voir le plus beau garçon de la soirée commettre un meurtre. Et, détail terrifiant : le corps de la victime a disparu d’un seul coup ! Mais le pire reste à venir… Sa mère a été kidnappée par d’étranges créatures et l’appartement complètement dévasté. Sans le savoir, Clary a pénétré dans une guerre invisible entre d’antiques forces démoniaques et la société secrète des chasseurs d’ombres… Une guerre dans laquelle elle a un rôle fatal à jouer.

Il est sorti le 5 janvier 2012 aux Editions Pocket Jeunesse, 570 pages, 11,99 €

Mon avis:

 L’écriture de Cassandra Clare est fluide et facile à lire et la mythologie qu’elle a créée est intéressante. Comme souvent dans le premier volume d’une série, c’est un tome qui pose les bases et l’histoire met donc un petit moment à se lancer, ce qui fait que j’ai eu du mal à rentrer dedans, au début.

L’auteure a inventé un monde composé de 2 univers parallèles : celui des Terrestres (les humains normaux) et celui des Chasseurs d’Ombres qui traquent les Créatures Obscures. Ce dernier est dirigé par l’Enclave et régi par des lois très strictes. Et bien que l’on en sente toute la complexité, il est encore à peine développé. Clary, l’héroïne, débarque dans ce monde, un peu comme un chien dans un jeu de quilles et ce qui m’a gênée, c’est la rapidité et la facilité des explications fournies par les autres protagonistes. Elles manquent de naturel et d’à-propos : « je ne te connais ni d’Ève ni d’Adam, mais je vais te raconter tous les secrets de mon ordre, car tu mas l’air sympathique ». De même, dans la première partie du livre, tout a tendance à s’enchainer un peu trop facilement et de manière linéaire.

Heureusement, peu à peu les évènements s’accélèrent, la pression augmente et les révélations se succèdent à un rythme soutenu. Ce roman bénéficie également d’un atout majeur : le personnage de Jace. Je l’ai adoré, il est tellement sympathique et attachant que les autres paraissent fades à côté. Drôle, honnête, sûr de lui et frondeur, c’est quelqu’un de très seul et qui a appris très tôt qu’« aimer, c’est détruire, et qu’être aimé, c’est d’aller vers sa destruction ».

L’auteur a également su donner au final de son premier tome, bagarre et révélation. Même si l’une d’elles était cousue de fil blanc, l’autre était des plus réussies. Bien que l’on ait pu le soupçonner en prêtant attention à certains détails, elle est originale et a le mérite de mettre une sacrée claque !

J’ai maintenant très envie de lire la suite et de voir comment Cassandra Clare va faire évoluer la situation.

écrit par Zina