La chronique du roman « Serum, saison 1, tome 1 » de Henri Loevenbruck & Fabrice Mazza

9782290041741


1773 : Mesmer invente l’hypnose

1886 : Freud invente la psychanalyse

2012 : Draken invente le sérum


Une injection.

Sept minutes pour accéder

au subconscient profond d’Emily Scott.

Un carnet pour décrypter ses visions fantasmagoriques.

Quelques jours pour empêcher le pire.


Mais quand les morts suspectes se multiplient,

le NYPD se pose une question : Arthur Draken est-il

un psychiatre de génie ou un dangereux criminel ?



Sortit le 28 mars. Éditions J’ai lu. 91 pages. 6 €


Mon avis :


Originalité, la série « sérum » vous propose des compléments numériques. On accède ainsi à une bande son par le biais des flash-codes du livre et, en navigant sur un site dédié (www.serum-online.com), on peut illustrer l’enquête grâce à des images ou des vidéos des personnages et des lieux. Un troisième volet vous propose également une énigme à résoudre.

Pour tous ceux qui ne sont pas adeptes du principe, sachez que le livre est parfaitement lisible,et l’histoire tout aussi compréhensible, sans utiliser ces suppléments.


Tout commence donc par la tentative d’assassinat d’une jeune femme par des hommes armés et sans scrupules, n’hésitant pas à tirer dans une foule dense. Cependant, ses malfrats ne parviendront pas à leur fin et ne feront que blesser leur cible.

Après avoir survécue à cette agression, la victime est totalement amnésique et ne peut donc pas aider le détective Lola Gallagher à faire avancer les investigations. L’enquêtrice va alors chercher à lui faire retrouver la mémoire par tous les moyens possibles jusqu’au plus extrême : le Sérum du docteur Draken.


Ce roman est le premier volet d’une série qui s’annonce riche en suspens et en épisodes.

Le rythme est haletant, comme pour une série télévisée, on passe d’un pan de l’intrigue à l’autre sans avoir le temps de respirer. Tout s’enchaîne rapidement, peut être parfois trop.


Le style est fluide, les descriptions s’en tiennent à l’essentiel , tout cela donne du rythme au récit et fait monter la tension. Chaque phrase est efficace, il n’y a pas de place pour le superflu et si vous ajoutez à cela la bande son, vous donnez plus d’émotions aux « scènes », procédé surtout efficace pour les situations angoissantes.


Cet épisode initial met en place les premiers traits de l’intrigue et ébauche les personnages.

Tout d’abord le détective Lola Gallagher qui est en charge de l’affaire. C’est une grande irlandaise rousse au caractère bien trempé. Mère célibataire, dans la quarantaine, elle entretient une aventure épisodique avec son collègue Phillip Detroit.

Ce dernier est l’expert en informatique du commissariat du 88ème district. Il est également très curieux et s’immisce dans la vie privée de ses partenaires.

On découvre aussi le docteur Arthur Draken, un ami de Lola. Hormis ses relations tendues avec son père et le fait qu’il utilise le Sérum, on en apprend très peu sur le psychiatre.


Pour conclure :

Il est plutôt difficile de donner un avis sur un premier épisode, les personnages sont forcément peu aboutis et l’intrigue est survolée. Cependant, ce livre entame une série prometteuse.

En effet, ce premier opus donne envie de lire la suite et d’en découvrir plus; tout d’abord sur le fameux sérum, sur les poursuivants d’Emily Scott et sur sa mystérieuse histoire, mais également sur la vie privée de Lola et sur sa liaison avec Phillip.


Et l’on se laisse prendre au jeu car je n’ai qu’une envie, lire la suite !



écrit par Jess