« Les morts ne sont pas seuls. Il y a quelque chose dans la brume qui leur parle. »
Maria écrit à sa mère depuis un sanatorium isolé. Elle relate dans ses lettres le quotidien morose qu’elle partage avec des aristocrates anglais au teint pâle et un mystérieux prince russe.
La fillette dévoile à sa mère les intrigues et les secrets de l’hospice, et lui révèle la présence d’inquiétantes silhouettes qui émergent des flots en bord de mer. Elle raconte aussi l’arrivée d’un trio énigmatique : le couple Pond accompagné d’un médecin loufoque. Mais Maria se garde bien de dire à sa mère ce que tout le monde pense tout bas : les gens viennent là pour mourir.
Il est sorti le 26 octobre 2012 aux Editions Milady, 288 pages, 7€.
Mon avis:
Le Tardis, avec à son bord, Amy, Rory et le Docteur, s’écrase sur une plage de la Côte d’Azur en Décembre 1783.
Les trois compagnons se réveillent dans un sanatorium, un établissement novateur censé guérir ses patients de la Tuberculose. Ils ont du mal à se souvenir de qui ils sont et nagent un peu dans le flou au début de cette aventure. Le Docteur sent assez vite que quelque chose cloche : les gens ne sont pas censés guérir de la Turberculose avant un moment, ni connaître cette méthode du sanatorium avant au moins un siècle.
L’ambiance est sombre, plutôt dans le genre fantastique et fantômatique que dans la science-fiction. J’ai beaucoup aimé cette atmosphère. L’intrigue est très prenante, bien que parfois complexe, surtout au début. On nage un peu dans la brume, au même titre que le Docteur, Amy et Rory. Cependant, cela ne m’a pas empêchée d’apprécier la richesse de l’histoire, qui offre pas mal de bons rebondissements.
Malgré l’ambiance un peu triste du roman, l’humour est présent. En effet, j’ai beaucoup aimé les réparties du Docteur, la malice et la fraîcheur d’Amy et certaines remarques de Rory.
L’histoire nous est racontée à travers les yeux de plusieurs personnages, grâce à différentes techniques narratives, ce qui enrichit fortement le récit. Nous avons le point de vue d’Amy, du Docteur et un peu celui de Rory. Les personnages extérieurs à notre trio sont également mis en avant. Le Docteur Bloom grâce à son journal, Maria la petite patiente de onze ans ainsi que Mr Nevil un patient, via leurs lettres.
J’aime toujours autant le Docteur (que je ne connais qu’à travers les romans de Milady, puisque je ne suis pas la série télévisée) et à chaque lecture, je tombe sous le charme de sa personnalité, de son intelligence et de son côté loufoque. Il en va de même pour Amy, que je trouve pétillante et pleine de ressources.
Pour conclure, j’ai beaucoup aimé cette nouvelle aventure du Docteur dans « Les morts de l’hiver », bien qu’elle se soit révélée complexe au début. C’est avec plaisir que je me plongerai dans d’autres aventures du fameux Docteur, d’Amy et de Rory.
Ecrit par Noémie