Même si ses finances sont au plus bas, Christian Du Quesne refuse de se marier à une héritière. Mais où trouver l’argent pour entretenir ses domaines ? Un Américain, M Ransom, lui fait une proposition : s’il empêche l’union de sa nièce avec le comte de Rumsford, il lui donnera un demi-million de dollars. Il ne s’agit nullement de séduire Annabel Wheaton, seulement de lui ouvrir les yeux sur la vraie nature de son fiancé. Ainsi Christian embarque à bord du transatlantique où doit avoir lieu la cérémonie. Il ne sait pas encore qu’il va provoquer un terrible esclandre, et peut-être tomber amoureux.
Il est sorti le 2 mai 2013 aux Editions J’ai lu, 374 pages, 6,95€.
Mon avis:
J’ai beaucoup aimé le premier tome « Le mariage de la saison » et j’ai adoré le deuxième « Le scandale de l’année ». Ce troisième tome, « L’esclandre » reste dans la lignée de la saga et est tout aussi agréable, même si je dois avouer qu’il n’est pas mon préféré.
Christian Du Quesne est devenu duc de Scarborough à la mort de son frère aîné. Avant de trépasser, ce dernier à endetté la famille. Christian doit trouver un moyen de récupérer de l’argent, et vite. La proposition d’un américain, Mr Ransom, arrive à point nommé : si Christian réussi à empêcher le mariage de sa nièce Annabel Wheaton avec le comte de Rumsford, il recevra la somme d’un demi million de dollar.
La cérémonie va avoir lieu en plein océan atlantique, sur un bateau, à mi-chemin entre New York (ville d’Annabel) et l’Angleterre (pays de résidence de Rumsford). Christian a moins d’une semaine pour parvenir à rompre leur fiançailles. Cela ne lui pose pas vraiment de problème de conscience, il déteste le comte de Rumsford, qui est un odieux personnage, et estime ainsi sauver la vie d’Annabel.
Le cadre de l’histoire est original, et j’ai adoré me retrouver sur le transatlantique avec Annabel et Christian. Ce dernier est invité au mariage par le biais de sa soeur lady Sylvia.
Christian ne va cesser de semer le doute dans l’esprit d’Annabel. Il tente de lui ouvrir les yeux sur la véritable personnalité de son futur mari, et de lui faire comprendre que la vie aristocratique anglaise n’est pas si merveilleuse pour une femme. Annabel, femme de caractère, se retrouvera soumise et dépouillée de toute initiative. Au départ totalement hermétique à toutes ces insinuations, Annabel finira par se poser beaucoup de questions.
Je ne peux pas vous en dire plus sous peine d’en dire trop sur l’histoire, et de vous gâcher le plaisir d’une des plus belles scènes du livre (une scène choc, qui m’a beaucoup fait rire). L’intrigue en elle même est plutôt plaisante, même si je dois avouer que je l’ai trouvée moins palpitante que le second tome (mon préféré !).
Annabel est une femme de caractère et je l’ai vraiment appréciée. Je n’ai pas toujours compris son entêtement à vouloir absolument un titre, afin de devenir « respectable » aux yeux des autres. Son passé explique sa motivation, mais je l’ai trouvée parfois trop bornée. Toutefois, elle reste un personnage vraiment intéressant : femme d’affaires, pleine d’esprit et qui n’a pas la langue dans sa poche.
Christian est un duc qui n’a pas demandé à l’être, et n’a pas vraiment envie d’évoluer dans l’aristocratie anglaise. Il connaît ses travers, ses faux semblants et son hypocrisie. Christian ne se gêne pas pour critiquer la société anglaise, pour notre plus grand plaisir.
La relation qui se tisse entre les personnages se fait en douceur et de façon cohérente. J’ai beaucoup aimé le cheminement de tous les évènements qui nous emmènent petit à petit jusqu’à la fin du récit.
Pour conclure, « L’esclandre » était une romance historique très sympathique, dans un cadre original et avec des personnages plaisants. On peut lire ce troisième tome sans avoir lu les précédents car les personnages sont totalement différents des deux premiers tomes. Cependant, je vous conseille de lire toute la trilogie, qui est vraiment bonne ?
Ecrit par Noémie