La chronique du roman « La fournaise, T2: L’isolement » de Alexander Gordon Smith

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Alex et ses amis pensaient être enfin libres. Mais ils auraient dû se douter qu’on ne s’échappe pas si facilement de la Fournaise. Au lieu de ça, ils découvrent les horreurs qui se trouvent dans les tunnels situés sous la prison, bien pires que les panteleurs  ou le directeur… Et le temps est compté avant qu’ils ne se transforment eux aussi en monstres !

Dans ce gouffre obscur, leurs pires cauchemars vont prendre vie…

Il sort le 3 octobre 2013 aux Editions Pocket Jeunesse, 17,50€.

Mon avis:

 

« C’était notre tombe, notre Enfer » (P.57)

On retrouve Alex, Zed et Gray lors de leur tentative d’évasion. Mais hélas pour eux, rien ne se passe comme prévu et peut-être que la mort aurait été préférable à ce qui les attend…

L’écriture d’Alexander Gordon Smith est efficace et addictive, avec un style descriptif agréable qui nous permet de bien nous immerger dans son monde sordide et angoissant.

L’auteur nous entraîne au fin fond des entrailles de la fournaise, dans un climat étouffant où l’atmosphère est viciée. Le rythme est dynamique, on alterne moments d’isolement où notre héros se retrouve seul face à lui-même, à ses démons et à ses cauchemars, et des scènes d’action intenses, car Alex ne s’avoue pas vaincu et cherche toujours un moyen de fuir avec l’aide improbable d’une créature.

Alexander Gordon Smith est doué pour nous tenir en haleine du début à la fin et faire monter la pression. Dans cet opus, on passe de l’espoir au désespoir en un claquement de doigts. On ressent tout et l’on vit l’horreur aux côtés de notre héros.

Pour ce qui est du scénario, il prend une tournure intéressante et plus glauque, l’intrigue évolue bien. On découvre les horreurs commises derrière les fameuses portes, un des endroits les plus infâmes de la planète où les Panteleurs s’adonnent à des expériences scientifiques contre-nature. C’est sombre et inquiétant.

En ce qui concerne les protagonistes, ils sont attachants malgré leurs défauts. Alex s’étoffe, on en apprend plus sur sa vie grâce à des flashbacks. Il a une grande soif de vivre et essaye de survivre, même quand la folie guette dans sa minuscule cage de pierre, dont le but est de briser ses espoirs et sa volonté. Quant à sa relation avec Zed, leur amitié se renforce et pour Donovan, Alex devra faire face à des choix difficiles… On fera également la connaissance de Simon, un être étrange.

Pour conclure :

« L’isolement » est encore une excellente lecture qui vous fera frissonner d’effroi, même si je l’ai trouvé un tout petit peu en dessous de son prédécesseur. On obtient, malgré tout, quelques réponses à nos questions, tandis que d’autres viennent nous titiller pour compenser. Alexander Gordon Smith nous offre une aventure excitante, passionnante et effrayante. On en redemande, vivement la suite !