Célibataire, Melissa tient la rubrique des potins d’un quotidien new-yorkais. Lorsque sa voisine de palier est agressée et se retrouve à l’hôpital, Mélissa propose de veiller sur son 3-pièces et son chien danois. Vite débordée par l’animal, elle appelle à la rescousse le neveu de sa voisine qui promet d’occuper l’appartement. Mais celui-ci se fait remplacer par un ami : le jeune homme qui tient la rubrique « people » du quotidien concurrent. Entre Melissa et son voisin, la guerre est déclarée…
Il est sorti le 29 mai 2013 aux Editions Black Moon, 14,50€.
Mon avis:
La voisine de Mélissa se fait agresser. Celle-ci se retrouvant à l’hôpital, Mélissa doit contacter le neveu de la vieille femme pour qu’il s’occupe de ses animaux domestiques. Max Friedlander, étant égoïste, demande à John, un de ses amis qui lui doit un service, de le remplacer et de jouer son rôle.
John, ne voyant pas ça comme quelque chose d’insurmontable, accepte volontiers. Mais c’était sans compter sur l’adorable voisine d’à côté qui risque de le troubler…
L’écriture de Meg cabot est simple et agréable. Le rythme est haché du fait que c’est un roman épistolaire. Malheureusement, j’ai eu du mal à accrocher au récit, car 393 pages de mail, c’était beaucoup trop pour moi.
Quant à l’intrigue, elle est basique et sans grand suspense, malgré quelques rebondissements et quiproquos. Nous suivons l’enquête sur l’agression de la voisine et la romance entre Mélissa et John qui se fait passer pour Max Friedlander. Toutefois, j’ai trouvé le récit impersonnel, froid et donc, qui n’a pas su transmettre les émotions. Ce qui donne une histoire parfois ennuyeuse.
En ce qui concerne les protagonistes, ils sont (trop) nombreux. Ils ne sont pas attachants, sans saveurs et profondeurs. On ne sent pas de connexions avec eux. J’avoue que j’ai trouvé aussi pénible de lire chaque en tête de mail pour savoir qui envoyer le message à qui, ainsi que le titre pour savoir de quoi ça parle… Bref, c’est lassant !
J’aurais aimé quelques interactions « réelles » entre les caractères. Ce qui nous aurait permis de vivre l’action à côté d’eux plutôt que d’être passifs.
Pour conclure :
« Le garçon d’en face » est une comédie romantique pas faite pour moi. J’ai trouvé ça creux et ennuyeux. Ce fut une déception, mais je pense que si la forme du roman avait été autre, cela aurait pu me plaire.