Tout le monde s’interroge sur le retour à Beaufort d’Isabelle, une orpheline qui avait fui le village des années auparavant. Elle a acheté une vieille bâtisse isolée que certains soupçonnent d’être hantée. Quand un troupeau de vaches est retrouvé exsangue, le doute n’est plus permis, les villageois sont certains qu’il se trame quelque chose d’étrange.
Il sort le 25 septembre aux Editions J’ai lu, 191 pages, 12€
Mon avis:
« Un amour impossible au-delà de la vie et de la mort » (p. 187)
La tranquillité de Beaufort est altérée par un événement. L’un des fermiers a retrouvé sa vache morte ; elle a été vidée de son sang.
Certains villageois pensent que cela a avoir avec la belle et énigmatique Isabelle, qui est de retour cinq ans après avoir fui la ville pour suivre le jeune noble Latour.
Dès lors, une psychose s’installe. Sur la base des soupçons des personnes, le gendarme Max commencera son enquête…
La plume de Laura Gallego Garcia est simple, envoûtante avec de belles descriptions. Le rythme est correct, ni trop lent, ni trop rapide. Il est en adéquation avec l’ambiance du récit qui dégage une aura de mystère.
Quant à l’intrigue, elle est sommaire et bien qu’elle soit prévisible à certains égards, il y a plusieurs rebondissements qui font de ce livre une lecture agréable et intéressante.
D’ailleurs, l’auteure arrive habillement à piquer notre curiosité, et l’on suit avec plaisir l’investigation aux côtés de Max qui nous entraîne vers une fin plaisante bien que succincte.
En ce qui concerne les protagonistes, ils sont nombreux, sympathiques, mais peu fouillés. On a du mal à s’attacher à eux et encore plus à l’héroïne, car on découvre son personnage et son histoire à travers les commérages et les yeux des paysans et du gendarme. Toutefois, cela ne nous empêche pas de garder notre intérêt éveillé.
Je ne me pencherais pas plus en détail sur le roman, car le récit est court, et je ne veux pas tout vous raconter ?
Pour conclure :
« La fille de la nuit » est un petit conte vampirique classique agréable sur une belle histoire d’amour et de sacrifice. Je le conseillerais au plus jeune.