La chronique du roman « Nymphéas noirs » de Michel Bussi

91nRw0o3BTL._SL1500_

Le jour paraît sur Giverny. Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes… Des silhouettes et des vies. Deux femmes, en particulier, se détachent : l’une, les yeux couleur nymphéas, rêve d’amour et d’évasion ; l’autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture. Deux femmes qui vont se trouver au coeur d’un tourbillon orageux. Car dans le village de Monet, où chacun est une énigme, où chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé…

Il est sorti le 5 septembre 2013 aux Editions Pocket, 493 pages, 7,60€.

Mon avis:

 « Nymphéas noirs » est, à l’image de son sujet, un camaïeu d’émotions. C’est un roman noir, mais qui sait tirer partie de l’étendue de la palette graphique du genre.

Un roman en trompe l’œil, magistralement maîtrisé par Michel Bussi, tout au long d’une histoire profondément originale, surprenante et même instructive !

Une histoire toute en nuances, parfaitement contée par l’auteur. Un récit entre ombres et lumières, constitué de multiples couches, qui fait que le lecteur va de surprise en surprise jusqu’à un final magnifique et bourré d’émotion (ce n’est pas si souvent le cas, dans ce genre littéraire).

C’est vraiment un polar de grande qualité que nous propose Bussi : histoire singulière, personnages très travaillés, surprises amenées avec intelligence, écriture addictive.

Et une très bonne idée de départ de dessiner son intrigue dans le milieu de la peinture, sur les traces de Monet. Qu’on s’intéresse ou non à la peinture, Bussi arrive à capter l’attention et parfaitement captiver le lecteur.

Au final, un polar tout en nuance, une peinture au couteau qui sait utiliser tous les pigments qui font une intrigue mémorable.

Mention spéciale à la superbe couverture de la réédition poche de 2013.

Ecrit par Gruz