Nuala O’Faolain ne baisse jamais la voix. À travers ses chroniques publiées entre 1980 et 2008, elle pose un regard extralucide sur les mécanismes intimes du pouvoir et de l’impuissance : en examinant la société irlandaise, l’omniprésence de l’Église, la vieillesse ou la condition des femmes, elle s’affirme en témoin de son temps et conscience universelle.
Ceux qui ont lu les romans de Nuala O’Faolain auront l’émouvant sentiment de la retrouver telle qu’en elle-même dans sa lucidité et sa tendresse pour le monde.
Il est sorti le 7 novembre 2013 aux Editions 10/18, 408 pages, 8.80€.
Mon avis:
Partenariat
Je tenais à remercier les éditions 10/18 pour cet ouvrage. Il y a longtemps que je voulais découvrir Nuala O’Faolain, auteur et journaliste irlandaise reconnue. Ce fut donc l’occasion parfaite de la lire et d’en apprendre plus sur l’Irlande, pays qui me fait rêver.
Un recueil d’articles publiés
Ils vont de 1980 à 2008 et ils sont toujours en relation avec l’actualité du moment. Certains m’ont paru un peu obscurs car je n’avais aucune connaissance des événements qui étaient relatés. Pour certains, je n’étais même pas encore née. Pour d’autres, ils ne font pas forcément partie de l’histoire avec un grand H mais de ce que j’appelle la petite histoire. Je suis donc passée un peu à côté de ceux-là. Mais, ce ne fut pas forcément le cas pour la majorité.
En effet, une très grande part des chroniques présentées étaient relatives à des sujets qui m’intéressaient beaucoup plus. Ils avaient plus souvent trait à des thèmes autour de la société avec des questions de religion, de pauvreté. Nuala O’Faolain prenait l’exemple de la société irlandaise. J’y ai largement trouvé mon compte avec cet aspect de l’ouvrage, d’autant plus que je me passionne pour tout ce qui touche l’Irlande. Il est donc naturel que ce point m’ait passionnée.
Le style de l’auteur
Nous ne trouvons plus beaucoup de telles chroniques dans la presse, aujourd’hui. Je ne dirais pas qu’il a un côté désuet dans cette manière d’écrire et de construire ses articles mais presque. Pour autant, il m’a sincèrement plu. Il y a parfois un peu de piquant dans ces textes, de l’ironie… Toutefois, c’est surtout dans la façon dont l’auteur veut nous faire réfléchir. Elle pose énormément de questions dont certaines ne trouvent pas de réponses car c’est au lecteur de les trouver, d’y réfléchir. A la lecture de Ce regard en arrière, même si les articles étaient vieux de plusieurs années, j’avais l’impression de faire une lecture active, de prendre pleinement part à ces derniers.
Conclusion
C’est un recueil qui m’a bien plu mais qui n’est pas à recommander à tous. Il peut se révéler vite indigeste pour ceux qui n’aiment pas les écrits journalistiques. J’y ai, pour ma part, trouver mon compte. Cependant, j’avoue que je ne l’ai pas lu d’une traite. Une ou deux chroniques par jour, seulement.
Ecrit par Avalon