La chronique du roman « Les idoles du stade, Tome 1 : La courbe parfaite » de Jaci Burton

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Rien ne pourrait être pire pour Tara Lincoln que de partager la vie du célèbre footballeur Mick Riley. Même si leur unique nuit d’amour lui a prouvé que ce sportif de haut niveau savait user de ces atouts sur tous les terrains, cette jeune mère célibataire a déjà perdu gros au jeu de l’amour et préfère éviter tout dérapage à l’avenir. Mais lorsque Will a décidé de gagner, rien ne l’arrête. Encore moins lorsque l’objet du défi présente des atouts aussi sexy.

Il sort le 21 mars 2014 aux Editions Milady, 379 pages, 7.90€.

Mon avis:

Mick Riley est le quaterback vedette des Sabre de San Francisco de la ligue nationale du football américain. Il est riche et a les pieds sur terre. C’est une icône de la réussite américaine et il est sexy en diable. Toutes les femmes rêvent d’être à son bras… Sauf, Tara Lincoln, une jeune femme fraîche, excitante et on ne peut plus normale, mais qui a disparu après leur nuit torride.

Elle ne désire plus le voir. Mick sent que quelque chose cloche et il est déterminé à savoir de quoi il s’agit.

C’est un battant, il aime aller chercher ce qu’il veut. Et, ce qu’il veut c’est elle.

Attention, le jeu est lancé !

Le style de Jaci Burton est simple, efficace toutefois assez cru par moments. Elle nous entraîne aisément dans son univers où le sport règne en maître, mais également l’amour et la famille.

En ce qui concerne l’intrigue, elle est sommaire et peu approfondie. On reste assez dans les clichés de la romance même si cela n’est pas gênant.

Elle est relativement bien construite, bien que parfois, cela tourne en rond et que cela soit souvent trop rapide, et de ce fait, peu crédible.

Néanmoins, le gros reproche que j’aurais à faire à « la courbe parfaite » est les trop nombreuses scènes de sexe. J’ai l’impression d’en avoir lu une toute les 30 pages. Je n’ai pas adhéré, trop de sexe tue le sexe, surtout que ce dernier manque cruellement de sensualité et de sentiment. J’ai eu la sensation de lire un manuel « le sexe pour les nuls ».

De plus, les interactions entre les personnages pendant l’acte me faisaient penser à une discussion entre deux mecs. Ça fait pas rêver !

Du coup, j’ai trouvé que la trame principale, la romance, en a souffert. Limite, elle passe au second plan. Par conséquent, le récit est assez répétitif, manque de rebondissement et d’approfondissement.

Du côté des protagonistes, ils sont peu attachants même si sympathiques. J’ai trouvé Mick un peu trop parfait. Quant à Tara, elle est forte et s’est battue pour en arriver où elle en est. Et, elle ne veut pas d’un homme dans sa vie, elle n’a pas besoin de distraction. Elle se concentre sur sa carrière et son fils. J’avoue l’avoir trouvée souvent irritante dans sa façon de réagir…

Toutefois, Mick lui fera affronter ses peurs et ses démons du passé.

En outre, j’ai vraiment apprécié le casting des caractères secondaire, notamment la famille Riley.

Pour conclure :

« La courbe parfaite » ne fut pas si parfaite que ça. C’est une lecture plus que mitigée, car je m’attendais à lire une romance et je suis tombée sur un roman érotique.

De ce fait, je l’ai trouvé survolé, trop épicé quoique, de temps à autre, plaisant.

À voir ce que donne la suite…