La chronique du roman « Doctor Who, La moisson du temps » d’Alastair Reynolds

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Un ennemi oublié. Un vieil adversaire. Une terrible alliance.

Après un emprisonnement qui a duré plusieurs milliards d’années, les terribles Silds ont réussi à s’échapper. Sur un monde en ruine aux confins du temps, ils s’apprêtent à réécrire l’Histoire. Mais pour cela, ils doivent soumettre à leur volonté une intelligence qui dépasse la leur…

Sur Terre, l’UNIT est appelée sur une plate-forme pétrolière afin d’enquêter sur un mystérieux incident. Mais à peine les recherches ont-elles débuté que le Brigadier commence à tout oublier du prisonnier le mieux gardé de l’UNIT… et cette amnésie ne frappe pas que lui.

Tandis que débute l’invasion silde, le Docteur doit faire face à un terrible dilemme : pour sauver l’univers, il doit porter secours à son ennemi juré… le Maître.

Une incroyable aventure du troisième Docteur racontée par Alastair Reynolds, auteur de science-fiction primé.

Il est sorti le 21 février 2014 aux Editions Milady, 384 pages, 21.90€.

Mon avis:

Partenariat

Je tenais à dire un grand merci aux éditions Milady pour ce roman. J’adore la série Doctor Who mais celle de 2005. Je ne connais absolument pas les « classics ». J’ai d’autres romans inspirés de cette dernière dans ma liseuse que je m’étais offert lors d’une opération Bragelonne.

We’re all stories in the end.

Je ne connaissais pas ce Docteur et sa compagne de voyages, Jo Grant, les traits de caractères qui les caractérisaient. Je n’avais jamais entendu parler des terribles sildes qui envahissent la Terre, schéma classique voire récurrent dans la série phare de la BBC.

Heureusement, je savais qui était le Maître, le grand ennemi du Docteur. Cependant, même en n’ayant jamais vu tous les premiers épisodes, j’ai tout de même énormément apprécié cette lecture.  

En effet, La moisson du temps est aussi addictif qu’un épisode de la série télévisée et j’irai même plus loin en disant qu’il est construit de la même manière, selon le même schéma. Il y a toujours la petite scène d’ouverture mystérieuse et dont le lecteur (ou le spectateur) n’en connaîtra tous les aboutissements qu’en lisant le livre (ou en regardant l’épisode). L’auteur réunit ici tous les ingrédients pour happer le lecteur. Quelle est cette étrange machine qui semble faire plus de mal que de bien ? Quel sera son rôle dans la suite des évènements ? Malheureusement, nous ne le savons pas immédiatement. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.

Par ailleurs, le livre est plutôt agréable à lire. Il contient une bonne dose de mystères et de suspense pour me tenir en haleine du début à la fin. Néanmoins, petit bémol, il y quelques phrases qui sont tournées de manière assez bizarre. Parfois, cela m’a un peu gêné.

Cependant, là où j’ai également été légèrement déçue, c’est que je m’attendais à ce qu’il y ait bien plus d’humour présent dans ce roman, comme dans la série télévisée qui dégage tout de même un charme purement anglais. Après, je me suis tout de même posé la question si, dans la première série, il y avait également cet aspect humoristique ou du moins autant que dans celle de 2005. Il manquait, parfois et à mon avis, la petite réplique qui fait tout, cette petite touche d’humour typiquement anglaise. 

Conclusion 

 Doctor Who, La moisson du temps fut une lecture plaisante mais qui ne fut pas sans défaut pour autant. C’est avec plaisir que je me suis replongée dans cet univers en attendant la diffusion de la huitième saison. Maintenant, il faut que je pense à lire ce que je possède.