La vie dorée de Joanna Archer, héritière d’un magnat des casinos de Las Vegas, a volé en éclats l’année de ses seize ans. À la suite d’une violente agression, elle a échappé de peu à la mort, mais est restée marquée à jamais. Obsédée par sa soif de vengeance, la jeune photographe sillonne les rues sordides du Las Vegas nocturne à la recherche de ses agresseurs. Mais les rues de Sin City voient s’affronter les forces de l’ombre et de la lumière dans un combat sans merci. Joanna va se trouver malgré elle au cœur de cette lutte ancestrale, car une prophétie annonce la venue d’une guerrière mystique qui fera pencher la balance du côté de la Lumière, et il se pourrait bien que ce soit elle…

Il est sorti le 18 juin 2014 aux Editions Panini Books, collection Crimson, 8.60€.

Mon avis:

Joanna est la fille d’un magnat des casinos à Las Vegas, la ville où tout est possible. Elle est le mouton noir de la dynastie Archer hanté par un passé dévastateur.

Mais lors de son 25e anniversaire et d’un rendez-vous arrangé par sa sœur, sa vie va basculer, ce qui va lui donner accès à un univers totalement inconnu.

Dès ce moment-là, notre héroïne plongera tête baissée dans un monde hostile fait d’êtres maléfiques, de meurtriers psychopathes et partira en quête pour apprendre qui elle est réellement…

Mais pour cela sera-t-elle prête à tout quitter ?

Le style de Vicki Petterson est vif et percutant, accompagné d’un rythme rapide. Tout de suite, on saute dans l’action où s’enchaînent rebondissements et révélations à une cadence effrénée. On ne voit pas les pages défiler, une fois que vous aurez commencé, vous aurez du mal à le lâcher.

En ce qui concerne l’univers, il est riche, complexe aux multiples facettes et relativement bien expliqué. Toutefois, on demeure dans le flou pour certains aspects, notamment les différents pouvoirs pour chaque signe et leur origine.

En tout cas, le livre tient toute son originalité sur la mythologie qui tourne autour de l’astrologie et des signes du zodiaque.

Le zodiaque est là, pour garder l’équilibre du monde. Il y a un groupe de « super héros » (oui, c’est le terme utilisé dans le roman) dans chaque ville qui se bat contre l’obscurité qui tente de les corrompre. C’est bien détaillé et intéressant. Néanmoins, concernant le lien avec les bandes dessinées et les héros dans le récit, j’ai trouvé ça inutile et risible.

Pour ce qui est de la trame, elle est banale, mais bien construite. Nous sommes, encore, dans une lutte séculaire entre le Bien et le Mal où une Élue sera là pour sauver le monde. Eh oui, c’est bateau, mais l’histoire est tellement trépidante que c’est vite oublié. En outre, si vous cherchez de la romance, passer votre chemin, il y en a très très peu.

Du côté des protagonistes, ils sont nombreux, plaisants, mais restent peu développés, voire survolés à part Joanna. Chacun est unique et à sa propre histoire, ça apporte de la richesse au récit.

Quant à Joanna, c’est une guerrière qui a du mordant. Elle est indépendante, fière et avide de vengeance. Elle peut botter le cul sans remords, mais a un grand cœur. On s’attache facilement à cette femme tourmentée et endommagée qui se retrouve en quête d’identité et avec un héritage lourd à porter.

Tout au long du récit, elle évoluera, fera face à ses démons et prendra conscience de son potentiel.

Pour conclure :

Voici le début d’une série d’urban fantasy prometteuse, malgré le fait de quelques imperfections. « L’essence des ténèbres » pose bien les bases, nous présente les personnages et nous ouvre les portes sur un monde intriguant.

C’est sombre, brutal et palpitant servi par une héroïne forte et sarcastique ! Je lirais la suite avec plaisir.

 

À noter que cette saga contient 6 tomes.

NB : Une petite remarque sur la couverture, je la trouve très belle, dommage qu’elle ne colle pas au roman, faut m’expliquer les ailes !