La chronique du roman « La faiseuse d’anges » de Camilla Läckberg

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Pâques 1974. Sur l’île de Valö, aux abords de Fjällbacka, une famille disparait sans laisser de trace. La table est soigneusement dressée pour le repas de fête, mais tout le monde s’est volatilisé. Seule la petite Ebba, âgée d’un an, erre, en pleurs, dans la maison abandonnée. L’énigme ne sera jamais résolue.

Trente ans plus tard, Ebba revient sur l’île et s’installe dans la maison familiale avec son mari. Accablés par le deuil et la culpabilité après le décès de leur fils, ils nourrissent l’espoir de pouvoir y reconstruire leur vie, loin du lieu du drame. Mais à peine se sont-ils installés qu’ils sont victimes d’une tentative d’incendie criminel. Et lorsqu’ils commencent à ôter le plancher de la salle à manger, ils découvrent du sang coagulé. C’est le début d’une série d’événements troublants qui semblent vouloir leur rappeler qu’on n’enterre pas le passé.

De son côté, Erica s’était depuis longtemps intéressée à l’affaire de la mystérieuse disparition sur l’île. Apprenant le retour de la seule survivante, elle se replonge aussitôt dans le dossier. Elle n’imaginait pas que l’affaire était si complexe. Elle n’imaginait pas que tout avait commencé il y a plus d’un siècle avec une faiseuse d’anges. Elle n’imaginait pas que les secrets familiaux allaient mettre en péril l’une des personnes les plus importantes de sa vie.

Paru le 4 juin aux Éditions Actes Sud. 23,50 €437 pages.

Mon avis :

Nous voilà donc de retour à Fjällbacka avec, entre autres, Erica et Patrik, Anna et Dan, Martin, Annika, Paula, Gösta et Bertil.

Lors de la lecture du dernier volet de leurs aventures, j’avais trouvé que l’intrigue passait au second plan et que Camilla Läckberg donnait trop d’importance aux vies privées et aux sentiments des personnages. J’étais partagée à l’idée de lire « la faiseuse d’ange », mais j’ai finalement décidé de persévérer. Heureusement pour moi, car ce tome est bien plus intéressant que le précédent !

Certes, on aborde tout de même la vie des protagonistes (avec plus de parcimonie), mais l’enquête reprend ses droits !

Cette dernière est d’ailleurs bien menée, même si l’on devine quelques éléments en cours de route. Le final est surprenant et c’est bien là l’essentiel !

Alors que sa famille a disparu il y a trente ans sur l’île de Valö, Ebba y revient avec son mari Melker pour se remettre du décès de leur fils. Afin de tourner la page et de commencer une nouvelle vie loin des souvenirs, ils ont décidé de rénover la maison d’enfance d’Ebba laissée à l’abandon depuis plusieurs années.

Mais leur présence sur l’île doit importuner quelqu’un, car la maison est victime d’un incendie criminel. Cet acte de vandalisme entraîne la découverte d’une importante quantité de sang sous le parquet de la salle à manger. Il semble que la famille d’Ebba ne soit finalement jamais partie très loin…

Patrik et ses collègues vont devoir démêler le mystère de la disparition de la famille d’Ebba afin de découvrir qui en veut au couple Stark. Erica leur sera bien utile, car elle s’intéresse à cette surprenante disparition depuis plusieurs années et connaît bien le dossier. Elle se trouve ainsi mêlée à l’enquête, mais, fidèle à son habitude, elle outrepasse les limites et se retrouve en situation périlleuse.

Camilla Läckberg aborde également les thèmes récurrents de ces précédents romans au cours de cet opus ; du rôle de la Suède dans la seconde guerre mondiale à l’homoparentalité en passant par la position de la femme au sein d’un foyer.

Pour conclure :

Une très belle enquête qui m’a redonné envie de lire la suite des aventures d’Erica Falck !

Ecrit par Jessyca