La chronique du roman « Envoûtements » de Sylvia Day

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Un jeu du chat et de la souris placé sous le signe de l’érotisme. Entre illusions, séductions et soumissions, la partie est lancée, et quand la passion s’en mêle, qui de Max ou de Victoria portera donc le collier ?

Il est sorti le 4 septembre 2014 aux Editions Michel Lafon, 14.95€.

Mon avis:

Je connais Sylvia Day par sa saga « Crossfire » que j’aime beaucoup, enfin les deux premiers tomes. La quatrième de couverture d’Envoûtement me tentait bien, de ce fait, j’ai eu envie de renouer avec le style de l’auteure. Autant vous dire que j’en suis restée pantoise de ce que j’ai pu lire…

C’est une grosse déception.

Nous voici dans un roman érotique à tendance SM avec une touche de paranormal.

Malheureusement, cela se transforme vite en mauvais porno où les scènes de sexe s’enchaînent les unes après les autres, et où le mot « Queue » est présent dix fois dans une même page. C’est navrant. 

Quant au vocabulaire, il est cru, voire vulgaire. Il n’y a ni sensualité ou érotisme. Le tout est entrecoupé d’une pseudo trame mélangeant vengeance, sorciers et changeformes. 

En ce qui concerne l’univers, il n’est absolument pas développé. On sait seulement que les chasseurs se contente de capturer et de dresser les Familiers des sorciers par le sexe. Ça fait rêver !

Pour ce qui est de l’intrigue, elle brille par sa quasi-absence. Victoria est un Familier, une changeforme devenue sauvage suite au chagrin que lui a causé la mort de son sorcier et amant.

Max Westin est un puissant sorcier et chasseur, il a été engagé pour soumettre la farouche victoria. De là, un jeu du chat et de la souris s’installe entre eux et Max risquerait bien de s’y brûler la q….. les ailes.

Néanmoins, cela aurait pu être sympathique, mais les scènes de sexe sont tellement nombreuses, ridicules et répétitives que cela devient ennuyeux. À part leur anatomie, on apprend et ne voit pas grand-chose d’autre.

Du côté des protagonistes, il n’y a rien à dire. Ils sont inintéressants et fades. Les dialogues entre eux sont les 3/4 du temps risible. Ils m’ont fait penser à des animaux constamment en rut.

Pour conclure :

Sylvia Day nous offre un roman pornographique sans intérêt, ou rien n’est constructif ou plaisant.

Je n’ai pas du tout été envoûtée. Il n’y a rien d’attrayant, c’est plat, limite insipide. 

À vous de voir si vous voulez tester.