La chronique du roman « Chroniques de la fin du monde, t1: Au commencement » de Susan Beth Pfeffer

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Miranda est une adolescente normale avec les préoccupations de son âge. Elle raconte sa vie banale dans son journal intime… jusqu’à ce qu’un astéroïde vienne bouleverser l’ordre des choses. Les médias se font le relais enthousiaste de ce rarissime incident. Mais l’excitation cède la place à la panique lorsque l’astéroïde détourne la lune de son orbite! Le météorite se rapproche de la Terre et les premiers effets ne tardent pas à se faire sentir. Les catastrophes naturelles s’enchaînent, et un hiver permanent s’installe quand des cendres volcaniques obscurcissent le ciel. Miranda se réfugie chez elle et s’organise. Le rationnement et les privations sont désormais son quotidien… et la survie son seul objectif ! De quoi est capable une adolescente pour protéger sa famille quand elle n’a plus rien à perdre?

Il est sorti le 3 mars 2011 aux Editions Pocket Jeunesse, 17.75€.

Mon avis:

Ça y est, le grand jour est arrivé. Celui où l’astéroïde, dont tout le monde parle, va percuter la lune.

Seulement voilà, rien ne se passe comme prévu. La lune a été déviée de son orbite et s’est rapprochée de la Terre. Depuis, cela a détraqué l’écosystème. Des tsunamis à répétitions ont rayé de la carte des villes et des pays, des volcans entrent en éruption et  couvrent le ciel de cendres, la disparition du soleil entraîne une chute terrible des températures.

Bien sûr, ce ne sera pas tout. Il y aura de très nombreuses coupures d’électricité, une pénurie alimentaire et l’isolement.

Tout cela apportera son lot de malheur, maladie, pillage, mort, tentative d’exode et fanatisme religieux… On plongera dans un effet boule de neige qui nous montrera la détérioration de la civilisation telle que nous la connaissons.

Dans cette histoire, nous suivons Miranda, une jeune fille de seize ans, sa mère et ses deux frères. Tout au long du récit, on se retrouve à côté d’eux dans les évènements qu’ils devront traverser. Leurs corps et leurs esprits seront mis à rude épreuve. Ils auront sans cesse la mort comme épée de Damoclès au-dessus de leur tête.

Le tout nous est narré par Miranda d’une façon d’un journal de bord, qui nous racontera les moments clés des journées.

Le scénario est habillement mené. Susan Beth Pfeffer nous fait témoins de la précarité de leur existence, de leurs doutes, de leur peur, mais également d’espoir. Je tournais chaque page avidement pour savoir s’ils avaient tous survécu une journée de plus.

On fait la connaissance de personnages très forts. On s’attache facilement à eux, même si au départ Miranda est assez égoïste et juvénile. Mais au fil des pages, pour des raisons évidentes, elle mûrit. Je trouve que la mère est dotée d’un caractère incroyable. Elle est prête à tout pour sauver ses enfants. C’est une famille très unie même s’il y a des tensions.

Pour conclure :

« Au commencement » est un excellent roman catastrophe, tout y est bien dépeint et vous fera ressentir de nombreuses émotions. La plume de Susan Beth Pfeffer est simple, mais addictive.

J’ai hâte de lire la suite !