Dans le New York des années 1900, Francesca Cahill est une jeune intellectuelle engagée dans de nombreuses causes. Trouver un mari n’est pas sa priorité. Bientôt, un évènement dramatique va piquer sa curiosité. Le fils d’un riche voisin est kidnappé. Seul indice, un message sibyllin qui commence par ces mots : F comme fourmi… Qu’est-ce que cela signifie ? Pour le comprendre, Francesca entame sa propre enquête au nez et à la barbe du séduisant Rick Bragg, nouveau préfet de police exaspéré par ce détective en jupon qui n’a peur de rien.

Il est sorti le 21 janvier 2015 aux Editions J’ai Lu, 6.95€.

Mon avis:

Francesca Cahill est un bas-bleu de vingt ans. Elle a du mal avec l’étiquette. Elle travaille ouvertement pour la Réforme et fréquente secrètement une université pour devenir la première femme journaliste.

Malheureusement, sa mère est déterminée à la voir épouser un homme respectable malgré le fait du caractère rebelle de cette dernière.

Lors d’une soirée mondaine, Francesca va faire la connaissance du préfet de police Rick Bragg. Un homme rude et séduisant. Il va étrangement la troubler, mais ce dernier estapparemment indifférent à ses charmes, ce qui hérisse notre Francesca.

Après sa confrontation avec l’inspecteur, elle décide de s’isoler pour retrouver ses esprits dans la bibliothèque familiale. Sur le bureau, elle trouve une étrange missive. Au départ, elle pense que c’est une plaisanterie jusqu’au lendemain où l’héritier Burton, âgée de six ans, disparaît…

Francesca ne pouvant pas résister à un mystère, elle décide de mener son enquête. Elle veut aider Bragg, mais ce dernier n’est guère disposé à l’accepter. Mais on ne se débarrasse pas de Francesca Cahill aussi facilement…

Le style de Brenda Joyce est très plaisant et addictif. Le rythme est rapide, avec actions et rebondissements.

Le scénario est agréablement mené. L’auteur sait maintenir notre intérêt tout du long. C’est avec plaisir que l’on suit l’investigation, qui parfois se révèle dangereuse, conduit par le duo Bragg/Cahill. Plus on avance dans notre lecture plus c’est captivant. De plus, nous avons une tension romantique agréable, même si cela reste très discret et en second plan par rapport à l’enquête.

Du côté des protagonistes, on les adopte aisément. Ils sont sympathiques et attrayants. Francesca est perspicace, curieuse et qui n’a pas froid aux yeux. Ce n’est pas une héroïne de romance historique ordinaire, elle est fougueuse, intrépide et qui refuse de se plier à la bienséance.

Quant à Bragg, il est charismatique, sombre et mystérieux. J’ai apprécié également Joel, le petit garçon des rues, qui sera une aide précieuse pour Franseca.

Pour conclure :

« Un odieux chantage » est un très bon policier avec une touche de romance. Voici un premier opus convaincant et attractif qui pose bien les bases de sa saga.

J’ai hâte de lire la prochaine aventure de notre détective amateur en jupons.

À noter que la série contient 9 tomes.