La chronique du roman » Les hussards de Halstead Hall, t2: L’aventurier » de Sabrina Jeffries

71+JMRql5bL

Parce que son frère a sombré dans l’alcoolisme, Annabel Lake doit se débrouiller seule pour sauver la brasserie familiale. Désireuse de commercialiser une nouvelle bière sur le marché indien, elle se résout à quémander l’aide de leur concurrent direct, la célèbre brasserie Plumtree, propriété du clan Sharpe. Malheureusement, Annabel doit traiter avec le fils cadet, Jarret, joueur notoire, qui va se montrer à la hauteur de sa réputation en la défiant aux cartes : si elle gagne, il lui prêtera main-forte ; si elle perd… elle réchauffera son lit le soir même.

Il est sorti le 4 février 2015 aux Editions J’ai Lu, 7.40€.

Mon avis:

J’avais passé un super moment avec le premier tome « Une américaine à Londres » et j’étais donc très impatiente de découvrir ce second opus intitulé « L’aventurier ». Malheureusement, je suis assez déçue par l’histoire qui nous est racontée dans ce deuxième roman de la saga.

 « L’aventurier » met en scène Jarret, le fils cadet de la famille Sharpe, et Annabel Lake, la soeur d’un brasseur anglais. Jarret accepte de prendre le contrôle de la brasserie Plumtree pendant un an, à condition que sa grand-mère le laisse rester célibataire autant de temps qu’il le souhaite (ses frères et soeurs, eux, doivent trouver chaussure à leur pied en moins d’un an sinon ils seront déshérités). C’est alors que Jarret fait la rencontre d’Annabel Lake, qui lui propose une association pour sauver sa brasserie et cela pourrait être également très profitable à la brasserie Plumtree.

L’intrigue générale du récit ne m’a pas vraiment transportée. J’ai trouvé le roman assez long et même si dans l’ensemble, j’ai passé un bon moment, il m’a manqué quelque chose.

Le mystère s’épaissit au sujet de la mort des parents du clan Sharpe. L’auteur distille des réponses tout au long du récit, tout en nous proposant de nouvelles informations qui amènent d’autres questions. Cette intrigue m’intéresse beaucoup et j’ai hâte d’avoir le fin mot de l’histoire.

Au niveau des personnages, j’avoue avoir été un peu déçue. Avec ce second tome, on se retrouve dans une sorte de huis clos, et le reste du clan Sharpe m’a manqué. Les membres de la famille font quelques apparitions, mais cela n’était pas assez à mon goût. Cela m’a d’autant plus gênée car je trouve qu’ils apportent une vraie bouffée de fraîcheur à la saga.

Les deux héros forment un duo assez basique en littérature romantique et historique. Jarret manque un peu de personnalité, avec ce soit disant côté débauché, il y avait matière à faire mieux. Quant à Annabel, elle est assez vive au départ et puis elle finit par devenir plutôt fade. 

Pour conclure, je pense que « L’aventurier » n’est pas à la hauteur de son prédécesseur. Le roman n’est pas mauvais, mais il reste très classique et je n’ai pas retrouvé les ingrédients qui m’avaient séduite dans « Une américaine à Londres ».

Le troisième tome, intitulé « La provocatrice » met en scène Minerva, l’écrivain de la fratrie. Je suis impatiente de découvrir son histoire !

Ecrit par Noémie