Etats-Unis. Aristote, 15 ans, mène une existence difficile entre un frère en prison et un père hanté par ses souvenirs de guerre. Il rencontre Dante, un garçon du même âge, expansif, qui a une vision du monde bien à lui. Une profonde amitié naît entre eux, puis une véritable histoire d’amour.

Il sort le 18 juin 2015 aux Editions Pocket Jeunesse, 17.90€.

Lu en VO

Mon avis:

Ce roman fait beaucoup parler de lui en ce moment sur la blogosphère anglophone et il doit bientôt être publié en France. La très grande majorité des chroniques que j’ai pu lire étaient très positives. J’ai pu le découvrir grâce à Sapotille qui me l’a offert pour mon anniversaire et je la remercie pour ce magnifique cadeau.

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Pour faire simple, Aristotle and Dante discover the secrets of the universe est un énorme coup de cœur. Il y a bien longtemps qu’un roman ne m’avait pas fait cet effet, le dernier devait remonter à l’été dernier et il s’agissait de Quatre petits bouts de pain de Magda Hollander-Lafon. Je me suis prise une bonne claque avec ce roman de Benjamin Alire Saenz. J’ai même lu une chronique sur Goodreads où une personne disait qu’elle était tombée amoureuse de ce livre et je pense qu’il y a un peu de ça. Il m’a fait penser au roman de Stephen Chbosky, The perks of being a wallflowerqui a aussi fait partie de mes coups de cœur, mais en beaucoup mieux. C’est pour dire à quel point j’ai aimé ce roman.

C’est le premier roman de l’auteur que je lis et sûrement pas le dernier. Il parle de l’adolescence, de ne pas arriver à trouver sa place dans l’univers, de la difficulté de se trouver soi-même et d’assumer ses choix. L’histoire nous est livrée selon le point de vue d’Aristotle ou Ari (Aristote, en Français). Ce n’est pas une intrigue basée sur l’action ou des révélations rocambolesques mais uniquement sur les sentiments et leurs explorations. Pour autant, le tout se révèle loin d’être ennuyeux car, malgré tout, l’auteur a réussi à me captiver dès le début. J’ai eu envie de savoir si le personnage principal trouvera sa place ou ce qui, selon lui, ne va pas chez lui. Je voulais également les réponses autour du frère d’Ari qui est en prison, en quoi cela a-t-il des répercussions sur sa vie actuelle, sa manière d’agir mais également la peur de devenir comme lui, de finir en prison à cause de ce trop plein de colère.

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Je suis également tombée sous le charme de tous les personnages en commençant par Ari et la manière dont il interagit avec les autres. Ce n’est pas toujours compréhensible mais, d’un autre côté, l’être humain n’est pas toujours compréhensible. Ce jeune adolescent mexicain m’a énormément plu et marqué, tout comme son ami Dante. Leurs manières de se comporter, même avec des adultes démontrent une certaine maturité qui se comprend parfaitement et facilement au vue des éléments qui sont donnés. Ils sont quasiment tous les deux fils uniques, un peu à l’écart du restes des personnages de leur âge…

Cependant, un des personnages secondaires qui m’a le plus touché est le père d’Ari qui a connu la guerre au Vietnam et qui n’est plus vraiment le même depuis. Ce dernier m’a profondément marqué. Son évolution aussi. Petit à petit, il commence à s’ouvrir, notamment à son fils. C’est un des personnages les plus intéressants de l’histoire avec Ari et Dante.

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Un autre point immensément positif concernant le livre tient au style de l’auteur, la manière dont l’histoire est racontée. Comme je l’ai dit, Ari est le narrateur et, comme il le dit lui-même, il a un problème avec les mots. Il n’est pas très bavard. Toutefois, tel que je l’ai personnellement perçu, le style est faussement simple. Le livre es accessible à tous les niveaux d’anglais à mon avis mais, avec des mots simples mais très bien choisis, l’auteur livre ici un livre magnifique, empli d’émotions, d’une certaine force mais également de poésie. Dès le début, j’avais parfois les larmes aux yeux. Pendant les derniers chapitres, j’étais plutôt en train de franchement pleurer. Mais Aristotle and Dante discover the secrets of the universe est un roman terriblement beau et touchant.

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J’ai eu un coup de cœur immense pour ce roman. Je ne pouvais pas le mettre de côté très longtemps car mes pensées ne cessaient d’y revenir. J’étais presque comme hantée par ce dernier. Je ne peux que le conseiller et notamment en anglais. J’ai bien peur que la traduction française fasse perdre quelque chose au roman : l’émotion qu’il dégage, ce style particulier…

Ecrit par Avalon