La chronique du roman « La conspiration, volume 1 » de Maggie Hall

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Une énigme millénaire. Des indices aux quatre coins du globe. Une destinée extraordinaire. Ils ont le pouvoir de faire fermer Prada pour une session shopping privée. Mais aussi celui de déclencher une nouvelle guerre mondiale. C’est cette incroyable famille qu’Avery West se découvre à dix-sept ans. Ses membres appartiennent à une redoutable société secrète, le Cercle, qui voit en Avery la clé d’une prophétie millénaire. Écartelée entre des factions rivales, Avery va devoir lever le voile sur l’énigme de ses origines. Accompagnée de deux garçons du Cercle, le beau Stellan à l’humeur changeante et le ténébreux Jack, elle se lance dans une quête qui va la mener du musée du Louvre aux bazars d’Istanbul. Au coeur de la conspiration, Avery va devoir choisir entre sa liberté et sa famille, mais aussi entre le garçon qui pourrait l’aider à sauver l’humanité et celui qui fait battre son coeur.

Il est sorti le 4 juin 2015 aux Editions Robert Laffont, Collection R’.

Mon avis:

Nous faisons la connaissance d’Avery, une jeune femme de dix-sept ans. Elle est assez solitaire étant donné qu’elle déménage souvent à cause le travail de sa mère.

Dans son lycée, un nouvel élève vient d’arriver. Elle est immédiatement et inexplicablement attirée par le beau Jack.

Toutefois, Avery est certaine qu’il lui cache quelque chose depuis qu’elle la vu en possession d’une photo d’elle et d’un énigmatique coup de téléphone.

De plus, peu de temps après, un deuxième garçon fait son apparition. À partir de là, l’existence d’Avery va complètement basculer…

Elle se retrouvera au centre d’une conspiration où elle est la clé d’une prophétie aussi vieille que la civilisation.

La voilà partie à Paris en passant par Istanbul, pour découvrir sa nouvelle réalité et une destinée aux enjeux capitaux…

Le style de Maggie Hall est assez plaisant et addictif, mais parfois trop descriptif surtout concernant des détails inutiles. De ce fait, cela casse le rythme, on oscille entre des passages ennuyeux et action soutenue.

En ce qui concerne l’univers, il est bien construit et intéressant même s’il reste irréaliste.

Pour ce qui est de l’intrigue, je trouve que c’est assez tiré par les cheveux et assez creux. De plus, il y a de (trop) nombreuses facilités dans le déroulement du scénario et les énigmes sont résolues trop aisément pour donner un récit crédible.

D’autre part, j’avoue ne pas avoir aimé le côté superficiel mis en avant : le luxe et la mode. Franchement, je ne vois pas ce que cela apporte de savoir quelle est la marque des robes, des chaussures ou encore des chemises des personnages. C’est parfaitement inutile.

Après, je confesse, cela ne concerne que moi, que la trame se passant en grande partie à Paris, cela m’a hérissé les poils vu que je n’aime pas du tout cette ville.

Du côté des protagonistes, et c’est là où le bât blesse… En plus d’être stéréotypés, ils manquent de caractérisations. Ils sont fades. Pour moi, Jack est le seul qui tire son épingle du jeu. C’est lui qui m’a fait ressentir le plus d’émotions, comparé aux autres qui m’ont laissée froide.

Quant à Avery, j’ai eu souvent envie de la secouer. Je l’ai trouvée trop passive et immature. Elle accepte trop facilement certaines situations, elle a des réactions qui manquent de logique et fait des choix sans penser aux conséquences. Cela lui enlève toute crédibilité. Pour ce qui concerne le second garçon, Stellan, il est trop peu exploité pour encore ce prononcer sur lui.

Pour conclure :

« La conspiration » fut pour moi une lecture mitigée, malgré le fait que le roman mélange romance, suspense et mystère. C’est un Da Vinci code pour Y.A avec une histoire d’amour interdite, de prophétie et de lutte intestine. Et bien qu’il y a beaucoup de défauts, je dois admettre que la fin a piqué ma curiosité. À voir si le prochain opus saura atténuer les imperfections de ce premier tome.