Le mariage de Poppy avec le duc de Fletcher s’annonçait comme idyllique. Hélas, quatre ans plus tard Poppy dépérit, ignorée par son bel époux. Élevée dans la pruderie par son dragon de mère, elle s’est efforcée de remplir son devoir conjugal, mais le duc, lassé de sa passivité, a déserté le lit conjugal et envisage de prendre une maîtresse. Comment le retenir ? Elle n’a rien d’une séductrice ! Devra-t-elle alors, la mort dans l’âme, quitter celui qu’elle aime pourtant de tout son coeur ? Par chance, Poppy a de bonnes amies. Et elle va comprendre que, pour devenir une amante et s’abandonner à la sensualité, il lui faut d’abord prendre en mains son destin de femme…
Il est sorti le 1 juillet 2015 aux Editions J’ai Lu.
Mon avis:
Fletcher est malheureux en mariage. Il aime sa femme mais ils n’ont aucun contact physique et il sent bien que Poppy, sa femme, n’a aucune envie de la moindre intimité avec lui. Las de cette situation, Fletcher tente de trouver une maîtresse. Lorsque Poppy apprend que son mari a un peu flirté avec une de ses connaissances, elle n’arrive pas à s’en remettre et s’installe chez Jemma, la duchesse de Beaumont.
Comme pour le premier tome, l’intrigue mêle plusieurs histoires et plusieurs personnages. J’en ai été ravie car, une fois de plus, je n’ai pas du tout aimé l’héroïne du roman. C’est une vraie cruche qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez, qui ne réfléchi pas assez pas elle-même. Poppy devient intéressante dans la deuxième partie du livre, au contact de Jemma, mais globalement, je n’ai pas apprécié sa personnalité. Je n’ai pas compris que l’on puisse être aussi aveugle et naïve (quand bien même elle a été élevée par une mère atrocement énervante). Quant à Fletcher, il m’a vraiment fait de la peine. C’est un jeune homme charmant, très amoureux de sa femme, qui se retrouve perdu dans son mariage. C’est dommage qu’on ne le voit pas plus (il est absent une bonne partie du roman).
Je n’ai donc que moyennement apprécié l’intrigue sur le couple Fletcher/Poppy. La première moitié du récit est assez ennuyeuse et donc dure à digérer. En revanche, j’ai beaucoup aimé la seconde partie du roman. J’y ai retrouvé la plume drôle d’Eloisa James, les rebondissements s’enchaînent et les différentes intrigues prennent un tournant intéressant.
En effet, comme je le disais plus haut, parallèlement à l’histoire de Fletcher et Poppy, nous suivons celle de Jemma et du duc de Villiers (personnages que l’on a déjà rencontrés dans le premier tome de la saga). J’ai vraiment adoré les suivre. Leur histoire prend un tournant inattendu, et j’apprécie de plus en plus le duc de Villiers. J’espère que l’on va les retrouver, lui et Jemma, dans le troisième tome.
En conclusion, j’ai plutôt passé un bon moment avec ce deuxième opus de la saga, même si la première partie du roman m’a ennuyée. Je vais lire le prochain tome « Lady Harriet », qui se trouve déjà dans ma bibliothèque. J’espère que cette fois-ci, l’héroïne ne va pas m’agacer !
Ecrit par Noémie